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Sport Publié le 23 juillet 2024 | AIP

La ministre Nassénaba Touré et les femmes du Gôh-Djiboua en phase pour l’accès à la propriété foncière

© AIP
La ministre Nassénaba Touré et les femmes du Gôh-Djiboua en phase pour l’accès à la propriété foncière

La ministre de la Femme, de la famille et de l’Enfant, Nassénaba Touré, et les femmes du district du Gôh-Djiboua, conduite par la présidente de la confédération des associations féminines du Gôh, Yvonne Gouamené, ont exprimé être en phase pour un accès à la propriété foncière au niveau des femmes, dans leurs différentes interventions, lors des échanges avec les femmes dans le cadre des Assises nationales des femmes de Côte d’Ivoire (ANAFCI), lundi 22 juillet 2024 à Gagnoa, en ce qui concerne l’étape du Goh-Djiboua.


« Si l’on ne tient pas compte de la situation économique de la femme, l’homme à lui seul ne sera pas solide, malgré sa fortune », a déclaré Mme Goumené, qui a salué la décision du chef de l’Etat de faire inscrire plusieurs articles notamment l’article 123, dans la nouvelle constitution, qui garanti la quête de l’égalité de chance, notamment dans les droits de succession à la terre et la facilitation de l’accès des femmes à la terre, en garantissant l’application effective de la loi sur le foncier rural.


« Je vous ai écoutées. J’ai également noté vos préoccupations et les défis que nous devons relever ensemble », a réagi Mme Touré, parlant notamment de « l’accès à la terre et à la propriété foncière», où il existe de réelles résistances dans la coutume des populations autochtones du Gôh-Djiboua, un district où la femme a peu de droit dans l’accès à la terre, apprend-t-on.


Nassénéba Touré a indiqué avoir noté la volonté des femmes du Gôh-Djiboua d’accéder à la terre et à la propriété foncière, à travers l’application effective de la loi sur le foncier rural, ainsi que l’accès au financement pour la réalisation des projets des femmes, la formation et l’encadrement, qui constituent selon elle, l’objectif principal de l’ANAFCI.


Au travers de ces assises, il est question de parcourir toute la Côte d’Ivoire, toucher du doigts les réalités des femmes, échanger avec elles, recenser leurs préoccupations et relever leurs différentes propositions, et soumettre ainsi au Gouvernement, des mesures concrètes conçues à partir des différentes recommandations.


Le district du Gôh-Djiboua constitue la sixième étape de ces assises, après le lancement à Abidjan, par le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, suivi successivement des étapes de Korhogo dans le District autonome des Savanes, à Daloa dans le District autonome du Sassandra-Marahoué, à Toumodi dans le District autonome des Lacs et à San-Pedro dans le District autonome du Bas-Sassandra.


dd/fmo

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