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Sport Publié le 30 juin 2024 | Abidjan.net

Littérature : l'auteure Jeanne Zoundjihekpon décortique des vertus de l'igname dans son livre ''L'igname, une plante noble au futur pluriel ''

© Abidjan.net
Littérature : l'auteure Jeanne Zoundjihekpon décortique des vertus de l'igname dans son livre ''L'igname, une plante noble au futur pluriel ''

La Professeure et auteure d'origine béninoise Jeanne G. Zoundjihékpon a présenté aux membres de sa corporation des fruits de la recherche sur l'image effectuée depuis plusieurs années, le 28 Juin 2024, au cours d'une cérémonie organisée au sein de l'université Nangui Abrogoua d'Abobo.

Cette cérémonie couplée de la dédicace de son livre intitulé "L’igname, une plante noble au futur pluriel" s'est déroulée en présence de plusieurs enseignant-chercheurs, professeurs d'universités ainsi que plusieurs étudiants.


Ces recherches ont porté sur plusieurs aspects notamment les fruits et les fleurs d'igname cultivés chez les planteurs. De ses 327 pages, préfacé par le professeur Karim Dramane , Titulaire émérite des universités nationales du Benin, ce livre écrit en collaboration avec feu Roland Dumont, agronome du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), contient deux grandes parties notamment la première intitulée "Une ressource vivrière ancestrale en voie d'adaptation à l'agriculture moderne" et la seconde "introduction des graines comme semences dans la production des ignames en Afrique de l'ouest". 

Elles portent en partie sur les généralités de l'ignames, les ignames en Afrique de l'ouest, la domestication, l'Agriculture et l'utilisation des ignames en Afrique de l'Ouest et la diversité génétique des ignames en danger.


L'auteure du livre, Jeanne Zoundjihekpon a fait savoir que l'objectif en écrivant ces lignes était d'emmener les africains à travailler et à développer leur continent en tant que chercheur. 

Aussi, elle a tenu à remercier au passage les planteurs pour leur soutien car ils ont été selon elle une grande lucarne pour réaliser ses différents projets. 

''Le développement de l'Afrique est basé sur nous même. Les Européens et Américains ne viendront pas développer l'Afrique pour nous. Aujourd'hui ce que j'ai fait, je le dois aux paysans parce qu'en fait le paysan, il voyait les fleurs mals et femelles mais il ne le connaissait pas ni leur intérêt. Donc c'est grâce aux paysans que j'ai pu acquérir toutes ces recherches et j'ai sorti ce livre aujourd'hui (...) l'essentiel à la fin du roman il y a des fiches techniques. Vous n'êtes pas obligé d'être docteur ni bachelier ni besoin d'être breveté. Vous êtes allés à l'école déjà au niveau 6e et 5e vous pouvez lire les fiches techniques. Je vous conseille d'aller dans les champs, récolter les fruits, les semer et vous continuez votre travail en 4 ans ou 5 ans vous pouvez créer de nouveaux types d'ignames'', a conseillé la professeure et auteure Jeanne Zoundjihekpon. 


Le Directeur du Centre national de recherche agronomique de Côte d'Ivoire (CNRA) Dr Kouakou Amani Michel, en décortiquant ce livre, a indiqué qu' '' a travers ces passages, nous comprenons la noblesse de l'igname et son futur qui est pluriel à travers ses rôles dans nos traditions et ses utilisateurs qui se diversifient. Ce pluriel se justifie aussi par les nombreuses questions qui restent en suspens. Il s'agit notamment de la compréhension des relations entre le génotype et l'environnement pour

la détermination du phénotype, du génome des ignames'', a-t-il dit.


Il a ajouté qu' un chapitre de ce livre est réservé à l'introduction de graines d'igname dans l'agriculture paysanne. C'est le dernier chapitre. Il y est montré la collaboration entre la recherche et les producteurs qui a permis à ces derniers de conduire des pépinières à partir desquelles ils ont sélectionné des clones qu'ils ont introduits dans leurs champs sans préconisation par la recherche. L'auteure fait à la fin de son livre un plaidoyer pour la reconnaissance des droits des communautés locales dans la préservation de la biodiversité de l'igname sur les nouveaux clones issus des graines des pollinisation naturelles'', a-t-il mentionné. 


Bien avant les différentes présentations le Professeur Zoro Bi Irié Arsène, vice-président de l'université Nangui Abrogoua a salué les différentes recherches de la pionnière du déterminisme génétique des marqueurs isozymes chez l'igname. Il a conseillé les différents enseignant-chercheurs des universités de multiplier les actions de recherche dans leur domaine afin d'amplifier le volet scientifique ivoirien. 




EA

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