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Sport Publié le 23 avril 2024 | Abidjan.net

Productivité et rentabilité : Les conditions pour que l’Afrique et la Côte d’Ivoire tirent pleinement profit de l’industrie 4.0 identifiées

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Productivité et rentabilité : Les conditions pour que l’Afrique et la Côte d’Ivoire tirent pleinement profit de l’industrie 4.0 identifiées

La 4e édition de l’African Digital Week (ADW), organisée par la CGECI, l’Union Nationale des Entreprises de Télécommunication (UNETEL), le Groupement des Opérateurs du Secteur des TIC (GOTIC) et le Club des Directeurs des Systèmes d’Information (DSI), a ouvert ses portes ce lundi 22 avril 2024, au Boulay Beach Resort (BBR). Représentant à cette occasion le ministre du Commerce et de l’Industrie, le directeur général de l’industrie, Emmanuel Tra Bi, a déclaré que le thème « 4e révolution industrielle : promesses pour l’Afrique » est une invitation à la réflexion sur les stratégies et mécanismes que le continent africain pourrait mettre en place pour tirer pleinement parti des nombreuses opportunités liées à cette quatrième révolution industrielle.


Pour atteindre ce but, interpelle-t-il, les États africains doivent non seulement anticiper l’évolution des compétences et des métiers, mais aussi renforcer l’investissement dans l’infrastructure et les équipements, tout en prenant en compte les questions liées à la sécurité des données. Ils doivent également promouvoir une collaboration étroite entre tous les acteurs de l’écosystème numérique, notamment l’État, les industriels, la recherche et les partenaires sociaux.


« Le chantier de l’industrie 4.0 devra par ailleurs prendre en compte la définition d’une gouvernance efficace, la prise de mesures incitatives pour les entreprises qui s’y engagent et la définition d’un cadre législatif et réglementaire adéquat », soutient le directeur général de l’industrie, qui a énuméré les initiatives de l’État ivoirien visant à favoriser une transition réussie vers la digitalisation.


Emmanuel Tra Bi est convaincu que « l’industrie 4.0, de par sa capacité à accroître plus efficacement la productivité et la rentabilité des entreprises, peut répondre aux spécificités des écosystèmes économiques d’Afrique et permettre au continent de rattraper son retard en matière d’industrialisation. »


Représentant le président de la CGECI, Ahmed Cissé, le vice-président Lamine Koné a pour sa part souligné la nécessité de préparer les écosystèmes à anticiper toutes les évolutions induites, « afin de doter nos économies des compétences nécessaires pour réussir la 4e révolution industrielle ». Il a souligné que de nombreuses études montrent que les technologies de l’industrie 4.0 représentent un avantage concurrentiel énorme pour les entreprises. 


« Le saut technologique devrait permettre de passer directement à des méthodes de production plus conformes aux normes sociales du travail décent, de sobriété en carbone et de résilience aux effets des dérèglements climatiques », a ajouté Lamine Koné, notant en outre que l’industrie 4.0 ouvre de nouvelles perspectives d’emplois de qualité pour les jeunes.


En ce qui le concerne, le directeur de la transformation numérique, Olivier Alvoa, qui intervenait au nom du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, a insisté sur l’urgence de connecter les citoyens au monde numérique, en développant des infrastructures résilientes et des réseaux haut débit accessibles aux populations.


Il conseille également d’intégrer les compétences numériques dans les systèmes éducatifs dès le jeune âge et de développer des programmes de formation continue pour les professionnels, et plus généralement au profit des populations. « Nous devons créer un environnement favorable aux start-up et aux entreprises technologiques, pour encourager l’investissement et susciter l’innovation dans le secteur du numérique », a relevé Olivier Alvoa.


Ea

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