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Sport Publié le 19 octobre 2023 | AIP

Le projet de la résilience pour la paix lance une composante VBG à Korhogo

© AIP
Le projet de la résilience pour la paix lance une composante VBG à Korhogo

Korhogo, Le projet résilience pour la paix (R4P), financé par le peuple américain, à travers l'USAID, en partenariat avec l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), a lancé, lundi 16 au mercredi 18 octobre 2023, à Korhogo, une composante de violence basée sur le genre (VBG).


Le projet résilience pour la paix (R4P) est une initiative quinquennale financée par l'USAID et mise en œuvre par EAI pour renforcer la résilience communautaire et l'apprentissage, en particulier des femmes et des jeunes, face à la montée de l'extrémisme violent dans les régions frontalières du nord de la Côte d'Ivoire.


Après trois années de mise en œuvre sur les 5 régions frontalières nord de Côte d’Ivoire, en synergie avec l’AFJCI, le projet s’engage pour les deux années à venir, à lutter contre les violences basées sur le genre. Lors d’un atelier organisé à cet effet, à l’hôtel Iris mont de Korhogo, qui a réuni les acteurs terrain du projet R4P, l’équipe de l’AFJCI et la presse, la zone de couverture du volet VBG de ce projet, a été présentée. Il s’agit des régions du Folon, du Tchologo et du Bounkani. Le projet souhaite sur cette composante VGB, toucher, en termes de résultats, au moins de 50% de femmes.


« Selon les statistiques communiquées sur les violences basées sur le genre, en 2020, ce sont 5 405 cas de VBG qui ont été rapportés et pris en charge dans les services sociaux en Côte d’Ivoire dont 822 cas de viols. La majorité de ces cas de viols est perpétrée sur les mineurs de moins de 18 ans », dit-on.


Ces chiffres communiqués et les différents témoignages faits, lors de l’atelier de présentation de la composante VBG, indiquent que la situation en général dans le nord n’est pas reluisante. Pour tous les intervenants issus de l’écosystème du projet, cette nouvelle composante est la bienvenue. Selon ces derniers, elle permettra de lutter contre les violences basées sur le genre et accompagner un tant soit peu, ces nombreuses personnes en majorité des femmes, victimes de violences diverses sans souvent savoir à qui se référer, à qui demander de l’accompagnement.


(AIP)


ss/haa

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