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Sport Publié le 25 mai 2023 | AIP

Plus de 500 cas de VGB enregistrés dans la région du Haut Sassandra en 2022

© AIP
Plus de 500 cas de VGB enregistrés dans la région du Haut Sassandra en 2022

Daloa (AIP) – La région du Haut Sassandra a enregistré 524 cas de violences basées sur le genre (VBG) au cours de l’année 2022, a révélé mercredi 24 mars 2023, à Daloa, le sous directeur de la planification, de l’étude et de la documentation du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Diéman Taha Landry.


Selon M. Taha Landry, la région du Haut Sassandra est la 5ème à avoir rapporté le plus de cas de VBG au ministère en 2022, après le district autonome d’Abidjan (716), la région du Gbêkê (687), la région du Sud Comoé et région du Tonkpi, a souligné M. Taha précisant que ces chiffres ont été communiqués au cours d’une rencontre avec la plate-forme de protection contre les VBG et de l’enfant de la région en présence d'un administrateur de protection de l’enfant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF).


Il a déploré qu'en dépit des efforts du gouvernement pour endiguer les VBG (lois, mécanismes de protection, etc.), elles persistent avec près de 8000 cas recensés sur l’ensemble du territoire national en 2022, alors que de nombreux autres cas restent méconnus des travailleurs sociaux.


Pour le représentant de l’UNICEF, Gnondé Cédric Guéï, l'objectif était d’alerter les organisations et les services membres de plate-forte sur les tendances statistiques de l’évolution des VBG et des violences envers les enfants dans la région, afin qu’ils élaborent leurs stratégies de lutte ou prennent des décisions en conséquence. Il a indiqué que les VBG et les violences ou maltraitances d’enfants constituent un phénomène de société ayant de graves conséquences sur la santé physique, morale et psychique des survivants.


Dans la région du Haut Sassandra, les plus fréquentes VBG sont les dénis de ressources, les agressions physiques et les viols. Les victimes se comptent principalement parmi les enfants, les personnes de sexe féminin et les élèves. En général, les auteurs des agressions sont de sexe masculin proches des victimes, voire des ascendants ou des conjoints, note-t-on.


(AIP)


kaem/haa

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