Abidjan - La République populaire de Chine exhorte la Côte d’Ivoire à soutenir ses efforts pour la sauvegarde de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale, a appris l’AIP lors d’une conférence de presse sur « La question de la Taïwan », prononcée jeudi 18 août 2022 à Abidjan, par le premier conseiller de l'ambassade, Zhou Kangning.
La Côte d’Ivoire entretient une excellente relation avec la Chine et est un pays influent dans la sous-région, a indiqué M. Zhou, également chargé d'affaires par intérim de l'ambassade.
« Nous souhaitons que le gouvernement ivoirien puisse adhérer au principe d’une seule Chine, et soutenir les efforts du gouvernement et du peuple chinois dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, en plus de ses efforts contre les forces sécessionnistes de l’ile », a-t-il déclaré.
La Résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies signée en 1971, reconnait l’existence d’une seule Chine dans le monde. Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois et le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine, a-t-il soutenu.
Aussi, depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, quelque 181 pays dont la Côte d’Ivoire ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du principe d’une seule Chine, a poursuivi M. Zhou.
Pour lui, « le principe d’une seule Chine est un consensus universel de la communauté internationale et une norme fondamentale régissant les relations internationales ».
C’est pourquoi, a-t-il soutenu, le gouvernement chinois s’est insurgé contre la visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, le 02 août, dans la région de Taïwan de la Chine, « au mépris de la vive opposition et des représentations solennelles de Chine ».
Pour la Chine, cette attitude des Etats-Unis « impacte gravement le fondement politique des relations sino-américaines ». Elle est une « violation grave de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, sabote gravement la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan » et constitue « un signal erroné aux forces sécessionnistes visant l’indépendance de Taïwan », a-t-il lancé.
Choisissant la voie diplomatique pour la résolution de ce conflit, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de Chine, Wang Yi, a affirmé que « les États-Unis ne devraient pas se faire d’illusions sur la possibilité de saper la revitalisation et le développement de la Chine », riche de 1,4 milliard d’habitants, sous la direction du Parti communiste chinois.
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