Abidjan- Le secrétaire général adjoint du Sénat, Ousmane Samassi Touré, a présenté dans une communication, vendredi 29 octobre 2021, le rôle important de la société civile dans l'amélioration du contrôle parlementaire des lois de finances, à l'occasion d'un atelier d'échanges sur le plaidoyer auprès des institutions étatiques.
Il s'exprimait dans une communication qui avait pour thème "Contrôle des finances publiques : quel rôle doit jouer la société civile pour l'amélioration de cette mission", dans le cadre du projet "Finances publiques, notre affaire à tous", financé par la fondation Konrad Adenauer (KAS), en collaboration avec l'Union européenne (UE), et mis en oeuvre par l'ONG APDH.
Selon le secrétaire général du Sénat, pour l'amélioration du contrôle parlementaire des lois de finances, il est nécessaire et légitime que la société civile participe au processus budgétaire, depuis son élaboration jusqu'à la phase de règlement des comptes.
La société civile qui dispose d'un certain niveau statistique économique et social peut également le mettre à la disposition des parlementaires pour leur permettre de faire et d'accomplir leur mission de contrôle.
La société civile étant plus proche des populations peut identifier et proposer au Sénat des domaines d'audit, si elle le juge nécessaire, parce que les sénateurs ont le pouvoir de faire des commissions d'enquête, des missions d'informations et autres, a-t-il également souligné.
Concernant la participation active au processus budgétaire, le secrétaire général du Sénat a jugé important qu'il existe entre la société civile et son institution une collaboration multiforme pour les missions d'évaluation.
Pour lui, en réalité, il ne peut avoir d'amélioration ou d'impact de la société civile sur le travail de contrôle des finances publiques, s'il n'y a pas à minima une plate-forme de collaboration qui lui permet d'échanger avec les sénateurs qui portent les aspirations des populations qu'ils représentent dans leurs localités et être informés de certaines situations.
Il a donc souhaité que les rapports entre la société civile et les sénateurs, dans le cadre de l'analyse de la question budgétaire financière technique, puissent déjà permettre l'accès et la compréhension du langage budgétaire et financier à tous, parce que tout le monde peut avoir l'information et ne pas la comprendre.
Cette rencontre avait pour objectif de mener un plaidoyer pour créer un centre où l’on pourra recueillir les informations qui concernent les finances publiques et les rendre plus digestes et accessibles aux populations et de créer un cadre multi-acteurs qui comprend les journalistes, les ministres et les institutions en charge du contrôle des finances publiques.
Sdaf/kp