Du 18 au 25 août 2024, des équipes du Conseil du coton et de l'anacarde ont sillonné des zones de production de l'anacarde à l'intérieur du pays. L'objectif de cette mission éclatée, accentuer la lutte contre les bio-agresseurs de l'anacardier.
Des producteurs d'anacarde ont été sensibilisés et formés sur la nécessité de produire des amandes de qualité, destinées au marché international. Au cours de ses séances, les méthodes alternatives de lutte contre les bio-agresseurs de l'anacardier dont les ravages impactent négativement la qualité des produits, ont été expliquées aux producteurs.
À l'étape de Bouaké, après de Kimbirila-Nord, dans le Folon, Tengrela, dans la Bagoué, Dianra, dans le Béré et Somana, dans la région du Worodougou, c'est le village d'Affouékro qui a accueilli la délégation du Conseil du coton et de l'anacarde, en présence du secrétaire général de la préfecture, Jean-François Vanié Bi, représentant le préfet de la région du Gbêkê.
Loukou Brou, producteur d'anacarde non loin d'Affouékro était présent à cette sensibilisation. Il entretenait son champ en utilisant des produits chimiques. Cette formation initiée pour les producteurs lui a permis de comprendre les méthodes alternatives de lutte contre les bio-agresseurs des plantations d'anacarde : "Je suis électricien-bâtiment, je ne suis pas régulièrement dans mon champ. J'utilise donc des pesticides pour entretenir mon champ. Je commence à traiter le champ dès le mois de mai, certains producteurs le font quand ils en ont les moyens. Mais ce que nous venons d'entendre aujourd'hui va beaucoup nous aider". L'importance de cette séance de sensibilisation et de formation des producteurs de région du Gbêkê qui a produit plus de 60. 000 tonnes de noix brutes de cajou, a été précisée par le colonel Bassimouri Traoré, sous directeur des filières de production végétale à l'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER).