100 producteurs, venus de 10 villages, dont 6 de la sous-préfecture de Kimbirila-Nord et 4 de la sous-préfecture de Tienko dans le Département de Minignan ont été formés et sensibilisés sur les effets des maladies dégradant la qualité des noix brutes de cajou et les méthodes alternatives de lutte à Appris Abidjan.net ce mardi 20 août 2024.
À l'initiative du Conseil du Coton et de l’Anacarde, en collaboration avec l'Organisation Interprofessionnelle Agricole de la Filière Anacarde; le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA); l'Agence Nationale d'Appui au Développement Rural (ANADER) et la DC-Programme National de Recherche Agricole (PNRA), cette mission de formation et de sensibilisation a débuté le 19 août 2024 par la présentation des civilités au premier responsable de la localité, Mr Tohouri Kobrissa Yannick, Sous-Préfet de Kimbirila-Nord, représentant le Préfet de Région du Folon, Préfet du Département de Minignan, Mr DJEDJ Mel.
Docteur N’Depo Ossey Robert, entomologiste à l’Université Lorougnon Guédé de Daloa, a fait une présentation sur les maladies et les insectes nuisibles de l’anacardier.
Concernant les moyens de lutte générale contre les maladies et les insectes ravageurs de l’anacardier, il a conseillé plusieurs dispositions dont la nécessité pour les producteurs de faucher ou de sarcler les mauvaises herbes de la plantation 2 à 3 fois par an ; de réduire la densité de la plantation (100 à 204 arbres par ha) ; de réaliser la taille de rabaissement ; de réaliser l’entretien ; de pratiquer les cultures intercalaires; d'utiliser du matériel végétal sain et tolérant pour la création de plantations ; d'éviter la divagation des animaux dans la plantation ; d'éviter de rentrer en contact avec les anacardiers malades ; d'éviter de faire des blessures inutiles sur l’arbre. Aussi, de traiter les plantations attaquées avec des biopesticides ; de créer et entretenir la bande parre-feu.
Pour sa part, Mr Soro Klotioloma de l'ANADER a sensibilisé les producteurs sur l’entretien des champs. Il les a incités à très bien nettoyer les champs, à s’assurer de l’espacement des anacardiers pour qu’ils soient bien aérés, afin que les plantes puissent bénéficier du soleil pour avoir des noix brutes de cajou de très bonne qualité et en quantité, car il y va de l’image de la Côte d’Ivoire, qui est le premier producteur mondial de cajou. Il a terminé par des séances pratiques de pesée des bonnes noix brutes de cajou.
Cette caravane se poursuit jusqu'au 25 août dans 12 localités notamment Bouna, Bondoukou, Dianra, Dimbokro, Minignan, Mbengue
, Dabakala, Bouaké, Kong, Séguéla, Tengrela et Zuenoula.
Cyprien K.