L’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac), prépare la labellisation du caoutchouc naturel ivoirien, conformément à sa vision de fédérer pour développer une filière performante, compétitive et durable au service de tous les acteurs. Un atelier de présentation du projet y afférent a eu lieu le mercredi 22 mai 2024, au siège du FIRCA, à Cocody-Angré. A cette tribune, le Président du conseil d’administration (PCA) de l’Apromac, Charles-Emmanuel Yacé, a invité tous les acteurs de la filière Hévéa, les partenaires techniques et autres sachants à contribuer à la réalisation de ce projet. L’objectif de l’Apromac « est d’améliorer le revenu des producteurs, des usiniers et de l’ensemble des opérateurs économiques de la filière ». Cela est important car en tant que premier producteur africain et troisième producteur mondial de caoutchouc naturel, la Côte d’Ivoire se doit d’innover et de se démarquer sur le marché international.
« Le projet de labellisation s’inscrit dans une dynamique d’excellence et de valorisation de notre production. Cette labellisation vise à garantir une qualité irréprochable du caoutchouc naturel made in Côte d’Ivoire en mettant en avant les pratiques agricoles durables et responsables de nos producteurs », a argumenté le Président Yacé. Il a ajouté qu’elle permettra non seulement de « renforcer la compétitivité de la filière » mais aussi de répondre aux exigences croissantes des consommateurs et des industriels en matière de traçabilité et de durabilité.
Aux participants, Charles-Emmanuel Yacé a souhaité des échanges inclusifs, précisant que « les observations et les commentaires de tous seront recueillis et intégrés au document Projet afin que les travaux relatifs à l’élaboration de l’Avant-Projet et ensuite du Projet de Norme soient le reflet de tous. » Les structures sous tutelle, les deux Collèges de l’Apromac (Producteurs et Transformateurs), des Ministères (Commerce et Industrie, Eaux et Forêts, Environnement, Développement durable et Transition écologique, Emploi et protection sociale) ainsi que des structures de recherche et du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants ont pris part aux travaux.