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Sport Publié le 23 avril 2024 | CICG-Côte d’Ivoire

Lutte contre le paludisme : la prévalence hospitalière est passée de 43% en 2012 à 33% en 2023 (Ministère de la Santé)

© CICG-Côte d’Ivoire
Lutte contre le paludisme : la prévalence hospitalière est passée de 43% en 2012 à 33% en 2023 (Ministère de la Santé)

Abidjan – La prévalence hospitalière du paludisme en Côte d’Ivoire est en baisse. Elle est passée de 43% en 2012 à 33% en 2023. Le directeur coordonnateur du Programme national de Lutte contre le Paludisme (PNLP), Dr Antoine Méa Tanoh, a donné l’information, ce mardi 23 avril 2024 à Abidjan-Plateau, au cours de "Tout savoir sur" (TSS), une conférence de presse du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) qui traite, chaque mardi dans l'après-midi, d'un sujet d'actualité présentant un intérêt général.


« La prévalence hospitalière du paludisme est passée de 43% en 2012 à 33% en 2023 », a annoncé Dr Antoine Méa Tanoh, non sans définir la prévalence hospitalière comme étant des « consultations quotidiennes ». « Sur 100 personnes qui viennent en consultation aujourd’hui, il y en a 33 qui viennent pour le paludisme. Or, les années antérieures, nous étions à plus de 50 patients sur 100, ensuite à 43 sur 100. Aujourd’hui donc, nous en sommes à 33 sur 100 », a-t-il expliqué.


Poursuivant, le directeur coordonnateur du PNLP a indiqué que la mortalité liée au paludisme a connu une réduction de plus de 50% passant de 3 222 cas de décès en 2017 à 1 485 cas de décès en 2023. « Ce qui constitue, a-t-il dit, 5 cas de décès pour 100 000 habitants ».


L’ invité du CICG a soutenu que l’objectif de la Côte d’Ivoire d’éliminer le paludisme d’ici à 2030 reste toujours possible. Cela, avec l’appui des partenaires et la mise en œuvre des interventions à haut impact, telles que la Chimio prévention pérenne (CPP), la Chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS), et le vaccin. « C’est un objectif ambitieux mais réalisable », a-t-il déclaré. 


Selon lui, l’atteinte de cet objectif repose non seulement sur l’Etat ivoirien, mais également sur sa population. L’Etat, a-t-il assuré, va « continuer à investir dans la lutte contre le paludisme, à renforcer le système de santé, et à promouvoir la recherche et l'innovation ». Cependant, a-t-il insisté, il importe que « la population s’approprie toutes les mesures de prévention et de prise en charge afin de contribuer à l’accélération de l’élimination du paludisme en Côte d’Ivoire ».


Dr Antoine Méa Tanoh a, entre autres , encouragé la population à se rendre dans les structures sanitaires en cas de maladie, à assainir son cadre de vie, et à utiliser la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d'action (MILDA).

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