Arsène Assouan Usher et Amara Essy, ont été incontestablement parmi les meilleurs ministres ivoiriens des Affaires étrangères. Ils ont dominé la diplomatie ivoirienne. Sur le terrain, ils n’ont cédé ni à leurs homologues africains ni européens. Dans l'atmosphère des débats aux assemblées générales des Nations Unies à New York, aux États-Unis, Usher Assouan et Amara Essy se sont exprimés sur tous les sujets. Ils ont été sans complexe particulièrement s’agissant des conflits africains. En Afrique de l’Ouest, Usher et Amara Essy ont bénéficié du poids politique et de la sagesse du président Houphouët-Boigny. Du coup, ils se sont imposés à la classe diplomatique africaine aux Nations Unies ou à différents sommets de l’OUA, aujourd’hui, Union Africaine (UA).
Les deux diplomates ivoiriens se sont battus pour l'indépendance des dernières colonies d’Afrique, comme la Namibie, l’Angola. Tenez-vous bien, en présence ou en l’absence du président Houphouët, aux Nations Unies, Usher Assouan ou Amara Essy était pleinement responsable de leurs propos. Ils se sont imposés. Les secrétaires généraux de l’Onu, Kurt Waldheim (1972 à 1981) et Maha Thray Sithu U Thant (1961 à 1971), connaissaient l’exception des deux diplomates ivoiriens.