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Sport Publié le 26 février 2024 | Le Nouveau Réveil

Qualité de la noix de cajou : Le Conseil coton anacarde sensibilise dans le Kabadougou

© Le Nouveau Réveil
Qualité de la noix de cajou : Le Conseil coton anacarde sensibilise dans le Kabadougou

En vue de garantir la qualité de sa production, de pérenniser la filière Cajou en Côte d'Ivoire et de maintenir son rang de premier producteur mondial de noix de Cajou, le Conseil de régulation, de Suivi et de Développement des filières coton et anacarde, en abrégé le Conseil du coton et de l’Anacarde a mis en place un ensemble de dispositif visant à mieux contrôler la chaîne de production et de commercialisation de la noix de Cajou. Ces structures réunissant l’ensemble des autorités et des acteurs de la filière sont regroupés au sein de comités départementaux de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde. Avec pour objectif de corriger les dysfonctionnements persistants et à créer les conditions d’une meilleure profitabilité. Dans le cadre du fonctionnement de ces comités, le Conseil du coton et de l’Anacarde a organisé des ateliers régionaux dans les zones productrices du 19 au 24 février. Objectif pour cette campagne, passer en revue le dispositif de suivi de la commercialisation intérieure de l’anacarde, relever les dysfonctionnements, enseigner et sensibiliser sur les bonnes pratiques, les nouveaux défis et mesures de lutte contre l’exportation illicite de l’anacarde vers les pays limitrophes.


Sensibilisation dans la région du Kabadougou


Dans la région du Kabadougou où s'est rendue l'équipe du Conseil conton et de l'anacarde avec l'ensemble du corps préfectoral, c'est la localité de Bako à une quarantaine de km d'Odienné, dans un anacardier, que les producteurs et les pisteurs ont été instruits. Aké Nongbe Édouard, au nom du Dg Dr Adama Coulibaly, a fait savoir le rôle important de chaque acteur, dont les producteurs. 


Il a souligné que la région du Kabadougou produit 10% de la production nationale, soit 112.912 tonnes de noix de cajou chaque acteur doit jouer son rôle dans la mesure où la qualité reste le facteur déterminant du prix de vente et d'achat des noix de cajou, aussi bien au plan national qu'international. Et d'insister sur la qualité. « La qualité, c'est l'affaire de tous . La rencontre de ce jour est donc une opportunité pour nous, d'encourager chaque acteur à faire sa part de sacrifice, à assumer sa part de responsabilité, afin d'améliorer la perception de la qualité des « noix de cajou origine Côte d'Ivoire. » D'où notre slogan de campagne de cette année 2024 "Pour un meilleur prix, je m'engage à bien sécher et bien trier mes noix de cajou". 


Et d'ajouter : « J'exhorte par conséquent, les producteurs à respecter toutes les bonnes pratiques de récolte et post récolte avant de commercialiser leur production (...) chers acteurs de la chaîne des valeurs, le respect scrupuleux des dispositions de la commercialisation permettra à chacun de vous de bénéficier des fruits de la réforme voulue par l'État de Côte d'Ivoire et de rendre plus compétitive la filière anacarde pour le bonheur de tous », a insisté, Aka Nongbe Édouard, émissaire du directeur général du Conseil coton anacarde.


Le préfet de région, Kouamé René Famy, a insisté sur le respect des meilleures pratiques enseignées, notamment sur bien sécher et bien trier les noix ; stocker les noix dans des endroits adéquats en attendant de les commercialiser. Chaque producteur doit s'engager pour une production propre des noix de cajou bien séchées et bien triées. L'objectif c'est de vous permettre d'avoir des moyens à la hauteur du sacrifice de votre récolte.


Conseil pour l'entretien des anacardiers


Pr N'depo Ossey, enseignant chercheur, à l'université Lorougnon Guédé de Daloa, a instruit les producteurs présents sur les meilleures pratiques de récolte et de séchage mais aussi et surtout sur les maladies qui attaquent les noix . Il a conseillé sur l'utilisation saine et rationnelle des produits d'entretien des champs d'anacarde, qui sont bien souvent mal utilisés et qui ont un impact sur la qualité de la noix de cajou. Il a en outre sensibilisé les acteurs sur les avantages de l’utilisation des méthodes alternatives comme moyens de lutte contre les bio-agresseurs de l’anacardier.


Soro Lamine, représentant des producteurs, président d’une faîtière de producteurs, a salué l'initiative de l'atelier qui permet aux producteurs de corriger leurs insuffisance et mettre en pratique les consignes reçues. 


Cet atelier sur la sensibilisation des producteurs et sur les avantages liés à une production de noix brute de cajou propre, bien séchée et bien triée et bien stockée a été fort apprécié par les acteurs de la région de Kabadougou. Ils ont promis de faire passer l'enseignement reçu aux autres producteurs qui n'ont pu effectuer le déplacement.


JEAN PRISCA, envoyé spécial

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