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Sport Publié le 19 février 2024 | Le Nouveau Réveil

Filière Cajou / Dans l’attente du prix officiel bord champ: les producteurs contraints de stocker leurs noix bruts

© Le Nouveau Réveil
Filière Cajou / Dans l’attente du prix officiel bord champ: les producteurs contraints de stocker leurs noix bruts

La Côte d’Ivoire s’apprête à annoncer d’ici quelques jours le prix bord champ aux producteurs, ce qui marquera l’ouverture officielle de la saison 2024 de cajou. Cette annonce du prix qui est très attendue par les producteurs et tous les autres acteurs de la chaîne de valeurs du secteur cajou, engendre des préoccupations légitimes de la part des transformateurs et des exportateurs.


Comme chaque année, les acteurs de la filière doivent patienter plusieurs semaines pour connaître le prix bord champ officiel, alors que les noix brutes de cajou sont déjà en cours de récolte par les producteurs, dès le début du mois de février.

Les planteurs qui récoltent les premières noix entre la fin janvier et début février doivent les stocker plusieurs semaines dans des conditions difficiles et peu propices, puis attendre l’annonce du prix officiel pour démarrer les ventes. Cela a un impact sur leurs revenus et la qualité des noix dont certaines se détériorent.

Cette situation déplorable d’attente du prix officiel impacte non seulement les producteurs, mais aussi les transformateurs qui ne peuvent pas s’approvisionner.


Les transformateurs qui n’ont que 3 ou 4 mois pour s’approvisionner en raison de la courte durée de la campagne de cajou (février à mai-juin) sont eux aussi victimes de ce retard de l’annonce du prix officiel. Le directeur d’une usine internationale de transformation explique : « Nous ne comprenons pas pour- quoi les prix ne peuvent pas être annoncés en janvier avant le début de la campagne comme cela se fait dans le cacao.

Chaque année, depuis 10 ans, nous déplorons cette situation, mais sans que nous soyons entendus. Cette année encore, nos usines restent sans approvisionnement, pendant que les noix se détériorent en brousse.»


P.K.

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