x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 21 février 2024 | Le Jour Plus

Culture de la noix de cajou: une usine internationale de transformation ferme à Toumodi

© Le Jour Plus
Culture de la noix de cajou: une usine internationale de transformation ferme à Toumodi

La société Agriculture ivoirienne Sa ( A.i. SA), a décidé de fermer son usine de transformation d’amandes de cajou installée à Toumodi, région du Bélier, pour cause de difficultés financières qui résultent de problèmes d’approvisionnement en noix brutes de cajou de premier choix, dans un secteur où la concurrence face aux multinationales vietnamiennes et indiennes est rude.


Par ailleurs, la société éprouve des problèmes pour l’écoulement de sa production à cause d’un marché international rendu difficile par la crise de Covid 19 qui a vu les principaux marchés importateurs que sont le Vietnam et l’Inde, fermer leur marché intérieur entre 2022 et 2023. Bâtie sur une superficie totale de 4,3 hectares, l’usine de transformation d’amandes de cajou de la société Aisa dispose d’un hangar de stockage d’une capacité de 5000 MT, produit 7,500 tonnes de Rcn décortiquées par an et emploie plus de 150 personnes et des centaines de journaliers. Avec cette fermeture, ce sont à ce jour, environ 8 usines de transformation de cajou qui ont fait faillites en Côte d’Ivoire ces 3 dernières années. 


La société A.i.SA qui est basée dans la ville de Toumodi depuis 2018, dans le centre du pays, considérée comme l’un des pôles industriels du cajou en Côte d’Ivoire, est une multinationa- le qui s’est investie dans la transformation de la noix de cajou suite aux efforts consentis par le gouvernement ivoirien en vue de l’industrialisation d’un secteur à fort potentiel et qui joue un rôle économique primordial dans le développement agricole et économique du pays. Selon un agent, malgré les incitations fiscales du gouvernement ivoirien, le coût de production de l’amende de cajou en Côte d’Ivoire reste très élevé par rapport au Vietnam et à l’Inde, ce qui plombe la rentabilité dans un environnement mondial où les prix de vente des amandes de cajou se font à perte pour tous les acteurs.


Y. Coulibaly

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ