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Sport Publié le 11 novembre 2023 | Le Nouveau Réveil

Célébration des 50 ans de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix : Pr Jean-Noël Loucou veut le transfert du Musée de la paix et la Radio de la paix à Yamoussoukro

© Le Nouveau Réveil
Célébration des 50 ans de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix : Pr Jean-Noël Loucou veut le transfert du Musée de la paix et la Radio de la paix à Yamoussoukro

10 novembre 1973-10 novembre 2023, cela fait 50 ans que la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a été créée par le premier président ivoirien et ses compagnons. Cet anniversaire a été célébré hier vendredi 10 novembre 2023 par les premiers responsables de la Fondation. 


Etaient aux côtés du secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, le ministre gouverneur du District autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam, le Préfet de région, préfet de département de Yamoussoukro, Coulibaly Gando et Edouard Firmin Makoto, conseiller de la Présidente de l’UNESCO. Dans son adresse de bienvenue, le Secrétaire général de la FFHB, a salué la magnanimité du président Alassane Ouattara qui vient de donner des instructions pour la réhabilitation générale de la Fondation « Merci monsieur le président », a-t-il rendu hommage au chef de l’Etat avant de se tourner vers le ministre gouverneur, Augustin Thiam qui a accepté de présider ladite cérémonie marquée par l’inauguration de l’Imprimerie numérique de la fondation et la dédicace de 5 ouvrages sur la vie de Félix Houphouët-Boigny, écrits par d’éminents professeurs et chercheurs. 


Avant cette double cérémonie, le patron de la FFHB a fait un tour d’horizon de ce qu’est la Fondation depuis sa création à aujourd’hui. Le faisant, il a souligné que « L’institution créée le 10 novembre 1973, le président Félix Houphouët-Boigny et ses compagnons ont créé cette fondation pour pérenniser la mémoire des luttes pour l’indépendance et étudier les problèmes de construction nationale des Etats africains issus de la décolonisation… Pendant 20 ans la Fondation a ainsi fonctionné comme Institut de recherche historique et politique. Puis le président Félix Houphouët-Boigny a décidé d’un changement de cap, de faire de la Fondation un Centre international de recherche sur la paix, associé à l’Unesco… », a-t-il fait ce rappel historique avant d’indiquer que « La Fondation compte un personnel de 95 salariés et 30 membres associés, enseignants-chercheurs et chercheurs des Universités de Côte d’Ivoire et des Universités étrangères. » 


Pour ce qui est des acquis, Jean-Noël Loucou a relevé le Centre régional d’éducation à la culture de la paix, le centre international de documentation, l’héritage en 2017 de la radio des Nations unies en Côte d’Ivoire, aujourd’hui Radio de la paix etc. « Je suis heureux que deux projets soient en phase de réalisation : la réhabilitation générale de la Fondation et de l’Ecole panafricaine de la paix. Nous souhaitons vivement l’aboutissement de deux autres projets qui nous tiennent à cœur : le projet de Musée de la paix et le transfert de la Radio de la paix à la Fondation à Yamoussoukro où les studios existent déjà qui ne demandent qu’à être équipés. Après le cinquantenaire, cap sur le centenaire… », s’est-il projeté espérant que l’institution soit bien vivante au service de la paix « 

Avec votre soutien la Fondation vivra et connaîtra d’autres heureux accomplissements » Augustin Thiam, président de la célébration des 50 ans de la Fondation a, pour sa part, félicité le Secrétaire général et l’ensemble de ses collaborateurs pour les efforts faits pour inculquer la notion de culture de la paix dans les esprits. C’est pourquoi il a fait quelques suggestions en vue d’amplifier la promotion de la pensée et la philosophie politique d’Houphouët-Boigny. 


Face aux médias il a lancé cet important message à la classe politique ivoirienne « Il y a énormément de choses qui nous rassemblent, arrêtons de nous battre sur nos différences et entendons-nous sur ce qui nous rassemble. Et c’est un appel que je lance à tous les Ivoiriens et à toutes les Ivoiriennes et plus spécifiquement aux hommes politiques qui nous dirigent : entendez-vous sur ce qui vous rassemble, l’avenir des Ivoiriens et des Ivoiriennes ; offrez-les une Côte d’Ivoire de paix, c’est le meilleur message pour qu’ils s’engagent derrière vous et vous soutiennent ; entendez-vous de grâce ! », a-t-il imploré.


JEAN PAUL LOUKOU

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