Dans le cadre du projet World chocolate Initiative compétition, un atelier a eu lieu ce vendredi 03 novembre 2023 dans la commune de Cocody avec la participation de l'écrivain Armand Gauz ainsi que d'autres acteurs de la culture du chocolat sur le thème '' Créer de nouvelles normes de qualité pour le marché mondial du chocolat artisanal''.
Selon les initiateurs, cette activité s'inscrit dans l'idée de promouvoir la faisabilité de la stratégie d'une sorte de plaquettes de chocolat plus fine avec des participants venant du Ghana et de la Côte d'Ivoire qui seront en compétition dans 6 mois.
Jessica Adjemon, chef des opérations de ''Cocoaïans'' a fait savoir que cet atelier vise à la mise en place de mécanismes et d'une base de données afin d'entamer un concours qui donnera de la valeur au chocolat africain.
Au cours de son exposé, l'écrivain Gauz à travers son livre intitulé ''Cocoaïans'' (naissance d'une nation du chocolat) a défendu ''L'émancipation des Cocoaïans, les habitants du pays Cacao pour fabriquer et vendre eux-mêmes leur chocolat inscrivant le Cacao dans un discours civilisationnel , un récit de conquête et liberté''.
Selon lui, il est important que les pays Africains producteurs de Chocolat puissent eux-mêmes produire leur chocolat et décider de qui doit les acheter.
Poursuivant, il a souhaité qu'ils soient acteurs de leur propre réussite en matière de développement.
Par ailleurs, il a réfuté l'expression de faisabilité de l'économie de la conscience en proposant d'émettre un système d'apprentissage d'une culture propre à l'Afrique.
''Le prix du cacao ce n'est pas ça la question. Il faut qu'on pense développement réellement. Il faut qu'on pense aux rapports de classe. Ce que tu plantes dans la terre devient une étude de ce qui va se faire dans ta tête. Il faut qu'on se trouve des moyens intellectuels, spirituels et civilisationnels '', a-t-il conseillé.
Il a ajouté que'' Le premier cris qui a été collectif c'est d'avoir perpétué le système économique colonial. Jusqu'aujourd'hui en 2023 on est exactement dans le même système économique (...) C'est-à-dire nous, on continue de composer des matières premières pour des gens qui, en échange, nous donnent de l'argent pour en bénéficier. Il faut que l'Afrique se réveille'', a-t-il souhaité.
Prenant part à cet atelier, la directrice générale de Côte d'Ivoire Tourisme, Malékah Mourad-Condé a tenu à accompagner ce processus de valorisation de la culture ivoirienne en matière de cacaoculture.
Elle a appelé les acteurs à se fondre à la masse pour amplifier l'engouement de stratégie de développement du cacao Africain en particulier celui de la Côte d'Ivoire.
Fn