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Sport Publié le 2 novembre 2023 | AIP

Conflit intercommunautaire à Dougroupalégnoa : Le directeur de l’OSCS appelle à l’apaisement

© AIP
Conflit intercommunautaire à Dougroupalégnoa : Le directeur de l’OSCS appelle à l’apaisement

Gagnoa (AIP)- Une délégation de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS), conduite par son directeur général, Coulibaly Tiohozon, a appelé à les populations de la sous-préfecture de Dougroupalégnoa (15 km de Gagnoa), à l’apaisement, mercredi 01 novembre 2023, lors d’une visite de terrain dans cette localité, lieu d’un conflit intercommunautaire, qui a fait deux morts et une dizaine de blessés par armes à feu et armes blanches et huit maisons calcinées.


« Merci d’avoir accepté de vous asseoir et de parler », s’est réjoui M. Coulibaly, émissaire de la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo. Il s’est adressé concomitamment aux deux communautés, en présence du chef du canton Paccolo, Noël Gnagno Sakalou, canton dont dépendent les villages de Dougroupalégnoa et Mahibouo, impactés par les violences.


Le directeur général de l'OSCS a plaidé afin que soit maintenu ce climat de « paix et de concorde », entre les deux communautés au sein desquelles il y a eu des victimes, et salué la jeunesse du village de Mahibouo, où un jeune autochtone a trouvé la mort. Il s’est dit satisfait que ces jeunes n'aient pas vandalisé les maisons des allogènes, lorsque ces derniers ont fui le village.


A la chefferie autochtone, l’envoyé de la ministre Dogo Belmonde a demandé de poursuivre les échanges et le travail de rassemblement et de cohésion, auprès de toutes les communautés, afin que la « paix » soit de retour et que ceux qui ont fui le village par peur ou du fait de la violence, puissent le réintégrer en toute « sécurité et sérénité »


Des affrontements entre communautés ont provoqué, jeudi 26 octobre, la mort d’un jeune homme, allogène, à l’arme blanche à Dougroupalégnoa. En représailles, huit cases ont été calcinées et plusieurs personnes blessées à armes à feu. Un autre homicide a eu lieu non loin du village de Mahibouo, le lendemain vendredi 27 octobre. Ici, c’est un autochtone qui a été tué par arme blanche.


Le général de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie, était mardi 31 octobre dans le village de Dougroupalégnoa, ou il a recommandé aux jeunes de s’abstenir de recourir à la violence, sous peine de se voir être traduits devant les tribunaux, rappelle-t-on.


(AIP)


dd/fmo

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