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Sport Publié le 31 octobre 2023 | AIP

Un atelier sur la pratique des mesures alternatives à l'incarcération ouvert à Grand-Bassam

© AIP
Un atelier sur la pratique des mesures alternatives à l'incarcération ouvert à Grand-Bassam

Grand-Bassam (AIP)- Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), avec l'appui du Bureau régional de l'Afrique de l'Ouest, du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme - et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a ouvert lundi 30 octobre 2023 à Grand-Bassam un atelier de réflexion sur la pratique des mesures alternatives à l'incarcération en Côte d'Ivoire.


Pendant ces trois jours, les participants vont mener une réflexion sur l'application des mesures alternatives à l'incarcération contenues dans le code de procédure pénale et dans le code pénal.


Il s'agira pour eux de situer les enjeux des droits de l'homme dans le recours aux mesures alternatives à l'incarcération, d'identifier les mesures alternatives à l'incarcération contenues dans les codes usuels ivoiriens ainsi que les modalités de leur mise en œuvre, de clarifier la portée juridique des incidences d'une absence de recours aux mesures alternatives à l'incarcération et de proposer des approches de solutions pour une mise en œuvre efficace des mesures alternatives à l'incarcération.


La présidente du CNDH, Namizata Sangaré, a indiqué que la population carcérale croit de façon exceptionnelle de 2000 détenus chaque année de sorte qu'à la date du 03 avril, elle s'élevait à 26.940 pour une capacité d'accueil de 7.925 détenus soit un taux d'occupation de 339,93,%.


Selon la présidente, cet effectif comprend 8.953 détenus préventifs soit 33,23% de la population carcérale totale de la Côte d'Ivoire. Elle a ajouté que l'impact de cette surpopulation est "considérable" et compromet l'exercice par les détenus de l'ensemble de leurs droits, y compris les droits à l'alimentation et à la santé. ''


"Cette situation appelle à une réflexion sur la meilleure approche pour une plus large appropriation des alternatives à l'incarcération et leur mise en œuvre pour un impact plus efficace sur les effectifs carcéraux et les conditions de détention", a-t-elle conclu.


Le directeur de cabinet du ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, Bernard Kouassi, a invité les participants à une réflexion participative et rigoureuse de sorte à améliorer l'incarcération dans le système judiciaire en Côte d'Ivoire.


Ouvert lundi, le séminaire prend fin mercredi, a-t-on appris.


(AIP)

ko/akn/fmo

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