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Sport Publié le 6 octobre 2023 | CICG-Côte d’Ivoire

Utilisation des données des chercheurs pour améliorer le système éducatif africain : le 2ème symposium continental ouvert à Abidjan

© CICG-Côte d’Ivoire
Utilisation des données des chercheurs pour améliorer le système éducatif africain : le 2ème symposium continental ouvert à Abidjan

Abidjan, Le 2ème symposium continental de recherche KIX 2023 sur l’éducation en Afrique, qui réunit les chercheurs, les praticiens en éducation et les fonctionnaires au sein des ministères de l’Éducation, a ouvert ses portes, le mardi 03 octobre à Abidjan-Plateau. Il fait suite au lancement officiel de l'extension du Programme de Partage de Connaissances et d'Innovations, KIX Afrique 21, dans le secteur de l'éducation, le lundi 2 octobre 2023.


Le Secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Éducation nationale des pays francophones (CONFEMEN), Prof. Abdel Rahmane Baba Moussa, par ailleurs président du Comité de pilotage du Centre KIX Afrique 21, a situé les enjeux.


« Les deux KIX africains, notamment Afrique 19 pour les pays anglophones et Afrique 21 pour les pays francophones, organisent conjointement un symposium sur l’importance des données dans l’éducation. Dans le cadre du KIX Afrique 19 et 21, nous avons décidé que les travaux des chercheurs puissent être effectivement mis au service des décisions en éducation », a-t-il expliqué.


Et de poursuivre : « Presque 300 communications de chercheurs ont été proposées, dont des chercheurs venus de 40 pays d’Afrique anglophone et francophone. Nous allons en tirer le meilleur profit pour aider les pays à utiliser les données probantes pour transformer le système éducatif. Des communications sur la crise du système éducatif, sur le fonctionnement du système éducatif, sur les enfants exclus du système éducatif, les questions de genre et équité, etc., seront traitées au cours de ce symposium ».


La directrice de l'Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation (IFEF), Mona Laroussi, qui a déploré que « 9 enfants sur 10 en Afrique subsaharienne ne savent pas lire un texte qui est de leurs niveaux », a indiqué que les données probantes des chercheurs sont nécessaires pour améliorer la qualité de l’éducation.


« Si on prend une recherche qui concerne la connexion à internet qui n’est pas disponible dans tous les villages, des solutions innovantes pour pouvoir enseigner peuvent être un accès asynchrone à des cours ou des dispositifs permettant d’utiliser des connexions hors ligne. Voici des solutions que les chercheurs préconisent », a-t-elle dit.


À l’IFEF, par exemple, selon Mme Laroussi, on croit au numérique solidaire : « Toutes les ressources produites à l’IFEF sont des ressources libres avec un accès pour tout le monde. Nous offrons de petits serveurs où on peut stocker des terra octets de ressources éducatives et nous permettons à tout le monde d’utiliser ce petit serveur pour accéder au contenu sans passer par internet. Nous avons aussi la possibilité, à travers ce dispositif, que l’enseignant se connecte au serveur, qu’il télécharge son cours et après il a un accès hors ligne sans qu’il soit connecté ».


Ce symposium, dont le premier s’est tenu à Addis-Abeba en 2022, prend fin le 05 octobre prochain.

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