Man, 23 juin 2023 (AIP)-L’Université polytechnique de Man (UPM), depuis son ouverture en 2017, fait figure d’un temple du savoir à recommander, vu ses résultats qui ne cessent de se bonifier à chaque année académique, avec des étudiants qui arrivent à intégrer au plan national et international, de grandes écoles de formation de renom, faisant aujourd’hui de l’UPM, un pôle de formation d’excellence qui compte sur l’échiquier national.
« Pour atteindre cet objectif, il a fallu encadrer le cadre d’apprentissage par des textes qui disciplinent tous les acteurs. Il a fallu développer une mentalité qui tranche avec celle existante dans la plupart des institutions publiques : le laisser aller et le laisser pour abandonner l’espace universitaire », a fait savoir le président de l’UPM, Prof. Lacina Coulibaly, lundi 19 juin 2023, à l’occasion de sa traditionnelle conférence de presse de fin d’année académique, pour présenter le bilan de son institution.
Les performances de l’Université de Man, selon son président, jouit de l’encadrement instauré qui crée un environnement d’apprentissage profitable. Depuis son ouverture, l’institution a toujours respecté le calendrier académique fixé par la tutelle. Un facteur important qui traduit les bons résultats d’année en année.
Des résultats qui témoignent de l’excellent travail fait
Pour des études d’ingénieur à l’Université de Man au titre de l’année 2023, sur 43 étudiants en classe préparatoire 2ème année en Sciences et technologies et Géologie mines, 41 ont été déclarés admis (soit 95,34%), dont 12 sont admis à la fois à l’UPM et à l’Institut nationale Félix Houphouët Boigny (6 étudiants), à l’Université de San Pedro (un étudiant) et quatre autres dans des universités et grandes écoles de France.
En fin d’année académique 2022-2023, quatre des cinq étudiants en Licence 3 en ingénierie sont admis à leur examen (soit 80%).
Par ailleurs, pour toutes les filières en cycle universitaire et ingénieur, les cours et examens sont achevés. Les services de l’institution en charge de la pédagogie et de la recherche se s’activent pour les délibérations et affichages des résultats.
A six ans d’existence, l’Université de Man, a formé 600 licenciés, 250 titulaires de masters, et 100 ingénieurs.
Plusieurs de ces étudiants ont intégré des grandes écoles à l’étranger. Certains diplômés travaillent dans de grosses entreprises de renommée internationale.
« Noun Diarra est embauché à l’Agence internationale de l’énergie atomique en France et Mohamed Massila Cissé travaille à Eranov en Allemagne », a notifié le président de l’Université, qui a conclu qu’au regard des statistiques, l’on peut aisément observer que son institution donne d’excellents résultats.
L’UPM, un environnement social apaisé, un collège d’enseignants et personnels administratifs et techniques de qualité
Prof. Lacina Coulibaly a opté pour un cadre de d’apprentissage apaisé loin des tumultes pour une formation de qualité en vue de rassurer les utilisateurs de ‘’ses produits’’ (les étudiants) de leurs qualités.
Ce cadre voulu par le premier responsable de l’institution favorise nécessairement un bon déroulement des activités académiques avec le respect des cycles de formation.
Un encadrement pédagogique de qualité au profit des étudiants est assuré par un ensemble de 150 enseignants chercheurs (permanents et vacataires), et environ 70 personnels administratifs et techniques.
Personnels enseignants, administratifs et étudiants évoluent tous dans un environnement encadré par des textes qui disciplinent tous les acteurs. Leurs différents efforts sont d’ailleurs salués par le président de l’Université qui, sans cesse, leur témoigne sa reconnaissance pour investissement dans la réussite des étudiants.
L’esprit de syndicalisme responsable est prôné par l’instance dirigeante de l’Université pour ne pas voir voler en lambeau, le climat social apaisé au sein de l’institution qui puisse la plonger dans un cercle infernal de crises, et éteindre ses signaux favorables émis vers son environnement externe.
La visibilité de l’institution renforce aujourd’hui sa capacité auprès des professionnels et ouvre à des opportunités pour les chercheurs et les étudiants pour leurs insertions professionnelles.
C’est pourquoi, il a invité tous les acteurs de l’Université à s’impliquer dans la préservation de la paix et la cohésion de par leurs actions au quotidien.
Pour lui, l’UPM est un joyau bien pensé et mis à disposition par le président de la République, Alassane Ouattara, pour booster le développement surtout celui du district des Montagnes.
« Aujourd’hui, l’Université polytechnique de Man est une institution d’enseignement supérieur qui compte dans notre pays et avec qui, il faut composer pour le savoir-faire développé en si peu de temps », a relevé le président.
Une Université à construire…
L’UPM entend remplir amplement son rôle de pôle de développement et mettre à disposition de l’Etat, une ressource humaine de qualité mais suffisante. Aussi, le président de l’Université a souhaité que les autorités puissent entreprendre la poursuite de la construction de l’Université.
« Nous espérons que le gouvernement se penchera fermement sur la construction des écoles d’ingénieurs et d’une administration qui réponde au standard », a-t-il plaidé.
L’Université polytechnique de Man a toujours fonctionné normalement depuis son ouverture sans chevauchement d’année académique. Les cours se déroulent normalement et les étudiants évoluent dans un cycle maîtrisé par l’autorité universitaire.
Créée en décembre 2015, l’UPM est un pôle scientifique au service du développement du grand Ouest qui matérialise la politique de décentralisation des universités entreprise par le gouvernement depuis 2011.
L’institution est dotée de plusieurs bâtiments académiques à R+2 regroupant des bureaux administratifs, des salles de TD, de TP (physique, chimie, …), d’une infirmerie, d’une salle informatique et des amphithéâtres.
D’un coût global de 184 milliards de FCFA, cette infrastructure universitaire est dédiée aux formations en Agroforesterie, Tourisme, Mines et Géologie, Énergie, Métallurgie et Mécanique. Ces spécialités qui correspondent aux potentialités des régions du Tonkpi, du Guemon et du Cavally. L’Université de Man dispose, en outre, d’un centre de recherche et d’un Institut de recherche.
Pour sa première année, elle a accueilli 429 étudiants dont 320 en tronc commun des sciences biologie, géologie et minières, 49 étudiants en maths, informatique, physique et chimie et 60 dans les écoles préparatoires. Elle vise, à terme, un effectif de 20 000 étudiants.
(AIP)
ebd/fmo