Abidjan, La célébration officielle de la Journée internationale des Droits de la Femme (JIF 2023) se tiendra le jeudi 30 mars 2023, à Yopougon, dans le District Autonome d’Abidjan, informe une note du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant.
Cette 46ème édition, placée sous le haut patronage de la Première Dame Dominique Ouattara, se déroulera autour du thème national : « Innovations technologiques et digitales : leviers pour l’inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes filles en Côte d'Ivoire ».
Initialement prévue chaque 08 mars, ce décalage de date fait suite à une demande de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui a invité tous les États à célébrer cette année l’événement à son siège à New York et ce, en marge de la 67ème Commission de la condition de la femme, CSW67.
La Commission de la condition de la femme (CSW) est la principale instance
intergouvernementale mondiale et le plus grand rassemblement annuel dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.
Ainsi, une forte délégation ivoirienne conduite par la ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, séjourne à New York du 06 au 17 mars pour prendre part à cette rencontre annuelle des Nations Unies.
Cette année, l’accent sera mis sur la technologie à travers le thème international « Favoriser l’innovation inclusive et le changement technologique pour renforcer l’autonomisation des femmes et des filles et créer des espaces numériques plus sûrs ».
L’ère numérique crée des opportunités nouvelles et sans précédent pour l’amélioration de la vie des femmes et des filles dans le monde entier. Les technologies numériques transforment rapidement tous les domaines de la vie, y compris nos systèmes économiques, sociaux et politiques, en créant de nouveaux points d’entrée et de nouvelles plateformes pour les groupes historiquement marginalisés.
Elles créent également des menaces sans pour leur bien-être. Les espaces en ligne offrent de nouveaux lieux de violences à l’encontre des femmes, fournissant à leurs auteurs un anonymat et une impunité accrus. La discrimination dans le secteur des nouvelles technologies et les biais dans les systèmes automatisés perpétuent et renforcent les inégalités entre les sexes. Enfin, l’absence de lois et de réglementations internationales expose davantage les groupes vulnérables aux violations des droits et de la vie privée.
Dans le contexte de nombreuses crises mondiales concomitantes, l’accès aux espaces en ligne est devenu encore plus crucial. Alors que nous nous tournons vers l’avenir, nous devons nous assurer que les femmes et les filles ne restent pas prisonnières du passé.
La CSW67 offre un moment unique pour forger un avenir numérique positif. Au cours des deux prochaines semaines, des gouvernements, des organisations de la société civile, des activistes et des expertes et experts du monde entier vont travailler de concert pour relever les défis et faire avancer l’énorme potentiel que recèle la technologie pour
l’autonomisation de toutes les femmes et les filles.
Pour rappel, la CSW66 a été fructueuse pour la Côte d’Ivoire. À travers son lobbying, la délégation ivoirienne conduite par Nassénéba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a permis à la Côte d’Ivoire d’être élue au conseil d’administration de ONU Femme pour une période de 04 ans et au conseil d’administration de la Commission de la condition de la femme pour une période de 03 ans.