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Sport Publié le 7 novembre 2022 | Le Nouveau Réveil

Insuffisance rénale : Le maire de Cocody apporte son secours aux malades

© Le Nouveau Réveil
Insuffisance rénale : Le maire de Cocody apporte son secours aux malades

Double bonne nouvelle pour les malades des reins. Le samedi dernier au cours de la cérémonie d'investiture du nouveau Bureau exécutif de l'Association ivoirienne des dialysés et insuffisants rénaux (AIDIR) à Cocody, le maire de cette Commune, Jean-Marc Yacé a promis de soutenir financièrement les malades. « Chaque fois que nous avons l'occasion d'accompagner nos administrés, les malades, nous le faisons. Les malades me trouveront toujours à leurs côtés pour les accompagner », a-t-il promis et mis en mission son Conseil municipal à cet effet. Le maire de Cocody a également promis que sa société fera un geste à l'endroit de l'AIDIR. Toutefois, il a conseillé la prévention à la population pour éviter le pire.


La 2ème bonne nouvelle a été annoncée par Dr Ablé Emmanuel, médecin néphrologue, chef d'Antenne du Centre national de prévention et de traitement d'insuffisance rénale (CNPTI) de Cocody. « L’Etat, à travers le CNPTI, va très bientôt subventionner la transplantation rénale afin que les malades cessent d'être dialysés parce que transplantés », s'est-il réjoui. Une nouvelle qui a été bien accueillie par les malades qui, selon Dr Ablé Emmanuel, n'ont pas les moyens de se faire transplanter. « Le coût n'est pas à la portée du citoyen lambda », a-t-il fait savoir. Pour éviter cette maladie, il a exhorté les populations à se faire dépister et surtout à éviter les comportements qui favorisent l'insuffisance rénale. A savoir: la consommation de la drogue, l'abus des médicaments etc. Dr Ablé Emmanuel a aussi plaidé pour que les centres de dialyse soient rapprochés des populations pour éviter les listes d'attente qui comprennent selon lui plus de 500 personnes. « C'est un véritable drame », a-t-il fait remarquer. « C'est un parcours de la mort », a ajouté Dr Kouadio César Auguste Godo, nouveau président de l'AIDIR. Il place son mandat sous la prise en charge correcte des dialysés par l'Etat. « Le CNPTI offre 2 dialyses par semaine alors que l'OMS recommande 3 dialyses par semaine pour que le dialysé se sente en meilleure forme. Il faut passer de 2 à 3 dialyses », a-t-il insisté.


DJE KM

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