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Sport Publié le 1 septembre 2022 | Treichville Notre Cité

Ecole Régionale, Chicago, Jean Bosco, Autoroute.. : Ces établissements de Treichville qui ont fait et font la fierté de la Côte d’Ivoire

© Treichville Notre Cité
Ecole Régionale, Chicago, Jean Bosco, Autoroute.. : Ces établissements de Treichville qui ont fait et font la fierté de la Côte d’Ivoire

- Philippe Yacé, Amon Lambert, M et Mme Toungara, Amichia, Kandia Camara, … purs produits de ces ‘’laboratoires’’

- Les actions de la Mairie pour maintenir la flamme de l’excellence


Dans les années 1950, la cité cosmopolite et historique de Treichville voit sur son sol les premières écoles. A savoir, les écoles Régionale, Saint Jean Bosco, Armand Bertrand et celle des sœurs. Dans les années 1960, d’autres écoles vont voir le jour. Ce sont entre autres Habitat, Pont anciennement école de la cité policière, école Yobou Lambert anciennement située près du pont De Gaulle et qui sera détruite par la suite avec une annexe à l’actuel Garde républicaine… Puis naîtront d’autres écoles, notamment Autoroute, le collège moderne de Treichville qui s’appelait à ses débuts Cours complémentaire puis le collège d’orientation, le collège Voltaire et le collège Ajavon jadis situé à la pharmacie de l’avenue 16 près de l’hôtel Treich Laplène.


Ecole Régionale, Chicago, Jean Bosco, Autoroute, ces ‘’laboratoires’’ d’excellence


Le Collège Catholique Saint Jean Bosco, l’Ecole régionale, Chicago et Autoroute ont beaucoup apporté dans la formation des cadres en Côte d’Ivoire. Mieux, ces établissements scolaires ont fait la fierté de la Cité N’Zassa à une certaine époque. Puisque Philippe Yacé, Laurent Gbagbo, Lamine Fadiga, le ministre François Amichia, le ministre d’Etat Kandia Camara et son époux ainsi que l’honorable Amy Toungara et son époux ont été formés dans ces ‘’laboratoires’’. L’aventure du Collège catholique Jean Bosco commence le lundi 3 octobre 1966. Selon le responsable communication, pour la toute première fois, des élèves de deux classes de sixième se rassemblent dans la cour de l'école primaire Catholique Saint Jean Bosco. Comme le bâtiment prévu pour les accueillir n'est pas encore tout à fait terminé, des bancs d'élèves ont été installés dans l'ancienne « Centrale des Œuvres » : une classe dans la «grande salle », une autre dans l'actuelle Procure qui sert aussi, quelquefois, de passage d'une cour à l'autre. Le professeur principal est le Frère Aloyse Hemmerle «prêté», par le Collège Notre Dame d'Afrique dont ce nouvel ensemble est une annexe. C'est ainsi qu'on l'appelle à l'origine : Annexe Notre Dame d'Afrique. Désireuse d'apporter son concours comme elle l'a toujours fait, l'Eglise Catholique allait elle aussi, enrichir la Nation de nouveaux collèges. Malgré leurs modestes moyens, les Marianistes veulent faire leur part en offrant aux élèves de Treichville, chrétiens et autres, une école où ils pourront commencer leurs études secondaires. Désormais, cet établissement confessionnel a décidé « d’accompagner, éduquer, servir ceux qui nous sont confiés ». Même son de cloche à l’Ecole régionale devenue Groupe scolaire régional que Mme Kandia Camara, alors Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, avait reconnu comme un établissement de référence lors de la célébration de son centenaire. Avec 13 écoles primaires, 2 écoles maternelles, 112 enseignants et occupant 11 hectares, ce groupe scolaire, selon le ministre François Amichia a toujours produit « de bons résultats ». Et ce, au regard de plusieurs personnalités et hauts cadres du pays qui y sont passés. Il a cité l’ancien vice-Président de la République Daniel Kablan Duncan, le ministre Marcel Amon Tanoh, les ex-ministres Sery Bailly, Anaky Kobenan, Mathieu Babaud Darret. Puis, l’ex-Pdg de la Sodeci-Cie, Marcel Zady Kessy, l’ex-entraîneur de l’Asec Mimosas, Eustache Manglé, feu Laurent Pokou et bien d’autres personnalités de renom. Créé en 1957, le Collège moderne Autoroute est un établissement d’enseignement public qui reçoit les élèves de la 6è à la 3è. Il compte aujourd’hui 4050 élèves, 30 salles physiques, 98 enseignants et 28 personnels administratifs. Considéré également comme un établissement d’élite, sis sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing à Abidjan-Treichville, il a permis également l’éclosion de plusieurs cadres du pays. 


Philippe Yacé, Laurent Gbagbo, Lamine Fadiga, François Amichia, Kandia Camara et son époux, l’honorable Amy Toungara… fruits de Treichville


Premier président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Philippe Grégoire Yacé fut l’une des figures emblématiques de la Côte d’Ivoire et du PDCI. Né en janvier 1920, ancien élève du Groupe scolaire régional de Treichville, il a également fait l’école normale supérieure William Ponty du Sénégal. Il aura marqué la Côte d’Ivoire par son charisme exceptionnel. Compagnon de première heure et ami fidèle de Félix Houphouët-Boigny, anti colonialiste, il s’est battu pour l’émancipation de la Côte d’Ivoire et la dignité de son peuple. Il a joué un rôle important dans la construction et la consolidation de la nation ivoirienne. Si Houphouët était considéré comme le père de la nation, ‘’Greg’’ comme on l’appelait affectueusement, était considéré comme l’homme fort du pays. Les Ivoiriens l’aimaient pour sa franchise, son dévouement, sa rigueur, son sens élevé du devoir et du combat et pour sa promptitude à régler les problèmes de la Côte d’Ivoire. On garde de lui l’image d’un homme qui rassure, d’un homme dévoué et disponible pour la Côte d’Ivoire. Il meurt le 29 novembre 1998 à l’âge de 78 ans. Autre pensionnaire de l’Ecole régionale, Lambert Amon Tanoh commence sa carrière à la fin des années 1940 à Bingerville comme instituteur et syndicaliste. Celui qui était souvent surnommé le « père de l’école ivoirienne » ne manquait pas de critiquer l’actuel système éducatif ivoirien, déplorant notamment une formation négligée des enseignants. « On ne peut pas mettre 120 élèves dans une classe. La surabondance des effectifs, c’est le chômage programmé », avait-il dénoncé. L’ex-instituteur bâtit de nombreux collèges et lycées, instaure les cours à la télévision. Un moyen, disait-il, de généraliser l’enseignement et de pallier les lacunes de certains enseignants. C’est à lui aussi que les jeunes ivoiriens doivent d’aller à l’école en uniforme. Que dire du Contre-Amiral Lamine Mohamed Fadika, sorti aussi de l’Ecole Régionale ? Premier Officier Ivoirien de la Marine Nationale (juillet 1967), enseigne de vaisseau de 1re classe (septembre 1967), lieutenant de vaisseau (avril 1969), commandant adjoint de la Marine Nationale (janvier 1970) et à partir d'août, commandant de la Marine Nationale, il devient en septembre 1973 Attaché Militaire des FANCI (Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire), affecté à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Paris. Capitaine de corvette (avril 1974) puis capitaine de frégate (avril 1977), il est promu contre-amiral en mars 1993. Responsable de la Politique Nationale en matière navale, maritime et portuaire, ainsi que dans le domaine de l'environnement marin et lagunaire du 18 novembre 1983 au 17 décembre 1987, il est nommé par décret présidentiel Président de la Commission Nationale de l'Environnement le 21 mai 1984, chargé de la coordination, de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique ivoirienne globale de l’environnement, aussi bien au niveau national qu'international. Une tête bien faite dont l’Etat doit le succès à la commune de Treichville qui a guidé les premiers pas du président-fondateur de la Conférence Ministérielle des États de l’Afrique de l’Ouest et du centre sur les Transports Maritimes. Originaire de Mama (village de la sous-préfecture de Ouragahio, département de Gagnoa), l’ancien président de la Côte d’Ivoire a également fait un passage dans un établissement de la Cité N’Zassa. Et ce, en compagnie des premiers cités. C’est de cette commune qu’il part au Lycée Classique d’Abidjan en 1965 où il obtient son baccalauréat de philosophie, puis une licence d`histoire à l’Université d’Abidjan en 1969. Il devient en 1970 professeur d`histoire au lycée classique Abidjan Cocody. Chercheur à l’Institut d`Histoire, d’Art et d’Archéologie africaine (IHAAA) à partir de 1974, Laurent Gbagbo est également titulaire d’une maitrise d’histoire de la Sorbonne. Des succès dont la base doit certainement provenir de ses premiers pas à Treichville. De même que le ministre François Albert Amichia, aujourd’hui premier responsable de la commune après avoir été Conseiller municipal en 1985, ensuite 1er adjoint au Maire en 1990 et finalement maire depuis février 1996. A ces cadres valeureux de l’administration ivoirienne, force est d’associer le ministre d’Etat, Kandia Camara, aussi maire de la commune d’Abobo et son époux, Inza Camara, Consul général de Côte d'Ivoire à New York, l’honorable Amy Toungara, député de Treichville et vice-présidente de l’Assemblée nationale ivoirienne et son époux Adama Toungara, le Grand Médiateur de la République, pour ne citer que ceux-là. Parce que la liste des purs produits des écoles de Treichville et qui font la fierté de la Côte d’Ivoire n’est pas exhaustive. Comme quoi, « A Treichville, on forme des cracks !’’, pourrait-on dire.


Ce que deviennent ces établissements dits d’excellence


Si certaines de ces écoles dont le Collège catholique Jean Bosco qui ont sorti des cadres et non des moindres pour le bonheur de la Nation ivoirienne ont gardé leur lustre d’antan, avec de bons résultats et un environnement rayonnant, le cas du groupe scolaire régional de Treichville laisse à désirer. Certes, les résultats scolaires sont à encourager mais le cadre dans lequel travaillent le personnel enseignant et des milliers d’élèves laisse à désirer. Ce groupe scolaire qui est composé de 12 Ecoles Primaires Publiques (EPP) et 02 maternelles, ne dispose pas de toilettes. Des vols à répétition dans les classes et bureaux s’y déroulent. La consommation de la drogue, l’élevage de poulets et autres, des maquis, menuiserie et autres y sont installés et des baraques anarchiques y sont construites et mis en location par des personnes issues de l’administration dudit établissement. Une situation qui avait été dénoncée par le nouveau président du Coges du groupe scolaire, Diakité M. Kaba qui est en exercice seulement depuis 02 mois. « Nous avons des partenaires qui sont prêts à redorer l’image du groupe scolaire régional, c’est pourquoi, il faut que les occupants des baraques et autres quittent le plus tôt possible les lieux afin que l’école bénéficie de toutes les commodités dont a besoin une école de renom », promet le président Kaba. Une initiative qui devrait en principe être encouragée. Parce qu’il faut mener des actions radicales pour que le Groupe scolaire régional ne perde pas de sa notoriété.



Encadré


Le passé glorieux ressuscité par des anciens de ces établissements


« Le passé est précieux parce qu’il enrichit l’enseignement », cette assertion a été bien corroborée par l’Association des Anciens du Collège d’Orientation de Treichville (2ACOT) devenu aujourd’hui Lycée Moderne. En effet, approchés pour se prononcer sur le regard croisé entre l’enseignement d’autrefois et celui d’aujourd’hui, des membres des 2ACOT ont énuméré des facteurs qui faisaient des élèves de l’époque des ‘’ bosseurs ‘’. Selon Georges Bogui, ancien du COT et de la promotion 70-74, le collège, depuis sa création en 58, a toujours été un établissement d’excellence au même titre que l’école régionale qui avait des directeurs ‘’pointus’’. « Treichville était un lieu de réjouissance de tout Abidjan, les dancings, la piscine d’état, la restauration…tout était concentré ici. Tout ce qui devrait normalement perturber les jeunes que nous étions, mais malgré tout ça, les résultats étaient excellents. Le collège était doté d’un internat et pour être interne, il fallait avoir la moyenne de 12/20 absolument ». Poursuivant, il a laissé entendre qu' « à cette époque, être orienté au COT, était un honneur. L’orientation en 6ème dépendait des notes obtenues pendant l’examen. Il y avait donc une concurrence sourde entre nous en classe. Il y avait de la matière grise et de la volonté. On n’était pas détourné de nos objectifs par les NTIC en ces temps-là. On était de très bons élèves en tout, même en sport avec l’Oissu qui rassemblait les écoles d’Abidjan », a-t-il justifié avant d’ajouter qu' « à l’époque, quand on dit que tu es orienté au privé, tu étais sujet de moquerie. Cela supposait que tu n’avais pas obtenu l’entrée en 6ème et que les parents avaient payé pour toi ». A sa suite, Sylla Gaoussou de la promotion 71-72 a signifié que brillant qu’il était, il a dû reprendre sa classe de 5ème suite à un relâchement. « D’abord pour avoir repris ma classe, tout le quartier était en émoi. J’ai doublement travaillé pendant les vacances qui ont suivi. C’est la famille qui s’est sentie humiliée, déshonorée parce que ne rentre au COT que ceux qui ont une certaine moyenne et un certain niveau », a-t-il révélé avant d’avouer qu’il a payé cher pour avoir flanché. Aussi, n’ayant plus droit à l’erreur, il s’est promis de ne plus reprendre de classe ou permettre à un membre de sa famille de le faire. Se prononçant sur les NTIC, M. Sylla a déclaré que « laisser internet entrer chez soi, c’est y laisser entrer le diable » avant de qualifier le téléphone d’appareil qui a malheureusement le don d’éloigner ceux qui sont proches et de rapprocher ceux qui sont loin. Madame Jocelyne Diallo, de la promotion 72-76, prétend qu’ils avaient des parents éduqués, attentionnés, parfois sévères mais pour leurs propres intérêts. Des parents qui voulaient que leurs enfants deviennent ce qu’ils n’ont pas pu devenir. « Ce n’était pas seuls nos parents qui nous éduquaient. Il y avait également les voisins qui n’y allaient pas de mains douces. C’était une bonne expérience. Nos éducateurs nous formaient mais nos camarades de classe aussi le faisaient. Les meilleurs de la classe aidaient leurs camarades à améliorer leurs notes, et on ne retrouve pas forcement cela aujourd’hui », a-t-elle révélé avant d’affirmer que cela a été une grâce pour leur génération de vivre cela. « On s’occupait sainement via des activités extra scolaires et le sport. Il n’y avait pas de rivalité entre nous, on se considérait tous comme des frères. On ne pouvait pas s’ennuyer car on avait accès à la bibliothèque ou on louait mensuellement les livres à 100 frs et 10frs la journée. On enviait les personnes de façon positive. C’était un challenge, faire encore mieux que l’autre », a-t-elle ajouté. Niamkey Joseph, de la génération 72-76, a ironisé en disant que c’est au COT, qu’il a eu son premier salaire car boursier, il percevait la somme de 12000 frs chaque trimestre. « On a des valeurs dans ce pays, depuis nos traditions jusqu’au modernisme. A notre époque, on avait des modèles à qui on voulait ressembler et cela est important dans la vie. Quand tu es sans repère et sans modèle, c’est très difficile ». 


Des propositions concrètes pour redorer le blason de ces écoles d’élite


Partie sur des bases saines qui ont vu les hauts cadres de ce pays naitre, M. Niamkey a affirmé qu’avec l’évolution, d’autres paramètres ont engendré la ‘’mort’’ de l’école. « Il faut que l’état reconsidère les choses car ça ne va pas. Il faut revoir les fondamentaux, orienter les jeunes vers des valeurs, des modèles qui peuvent aider le pays à avancer. On a eu de grands visionnaires et ce n’est pas maintenant qu’on va être à la traîne », a-t-il préconisé. « L’Ivoirien nouveau, ce n’est pas maintenant. Il faut aller le chercher au berceau et il faut qu’il ait un environnement sain et prospère autour de lui. Il suffit d’une volonté des parents pour rattraper certaines choses. Les parents aujourd’hui doivent apprendre à connaitre leurs enfants, à faire d’eux des amis, à leur faire confiance, à les tester pour jauger leur niveau de confiance. Au-delà des enfants et des éducateurs, les parents doivent aussi prendre leurs responsabilités car certains ont démissionné », se plaignent-ils presqu’en chœur. Toutefois, attachés à l’excellence, ils estiment que des choses peuvent être faites pour redorer le blason de ces établissements qui ont fait la fierté de la commune. Notamment, la réduction du nombre d’élèves dans les classes. Pour ces anciens, « le nombre d’élèves dans les salles de classe doit respecter la norme ». Ils proposent par ailleurs « une sensibilisation des parents sur la planification familiale qui permet de limiter le nombre d’enfants. Il faut qu’il ait des classes délites dans les établissements ». En outre, ils invitent les jeunes d’aujourd’hui  à se réveiller, à prendre leur  destin en main et à savoir que les parents font ce qu’ils peuvent, mais c’est à eux de façonner leur avenir. « On ne récolte que ce qu’on sème », rappellent-ils.

Gustave Kouassi



Encadré


Ces actions du Conseil municipal en faveur de l’éducation


Le Conseil municipal avec à sa tête le Ministre François A. Amichia, accorde un intérêt particulier à l’éducation des élèves et étudiants de la Cité Cosmopolite. En quête de leur épanouissement, des prises en charge scolaire de plus de cent vingt millions (120.000.000) FCFA sont octroyées aux élèves et étudiants de Treichville. Une véritable bouffée d'oxygène pour les parents qui, à l’approche de la rentrée scolaire, ne savent pas à quel saint se vouer. Selon Aly Tiero, Directeur des Services Sociaux Culturels et de Promotion Humaine (Dsscph), en dehors des prises en charge scolaire, des cours de renforcement sont organisés au profit des élèves au cours de l’année scolaire. « Dès la fin du mois de mars, nous avons entamé des cours de renforcement afin de permettre à nos élèves de mieux aborder les différents examens de fin d’année scolaire », précise-t-il. Depuis 2008, la mairie, à travers la Dsscph, organise ‘’ Treich-Culture- Lecture’’ qui a pour but d’emmener les enfants de la commune à non seulement se familiariser avec le livre, mais surtout à se cultiver. « Notre souci, c’est de faire en sorte que l’élève ait pour compagnon le livre, et donc la lecture », soutient le Directeur Aly Tiero. Dans ce concours existe plusieurs rubriques dont ‘’La culture générale’’, ‘’Connais-tu ma commune ‘’ et ‘’La lecture’’. Selon Aly Tiero, cette activité a été menée en s’appuyant sur l’Inspection de l’Enseignement Primaire de Treichville. Dès l’entame des vacances, le Conseil municipal a recommandé l’organisation des Centres aérés en vue de réduire la vulnérabilité des enfants de la commune. «L’oisiveté étant la mère de tous les vices, nous avons voulu occuper sainement nos enfants durant ces vacances scolaires. 


La promotion de l’excellence, une priorité du Conseil municipal 


Il importe de préciser que nous avons procédé à la fermeture des centres aérés avec le lancement des cours de vacances qui continuent jusqu’au 31 août », déclare-t-il. Grâce au Conseil municipal, ce sont plus de 2000 élèves du primaire et du secondaire qui participent à ces cours de vacances. Dans le cadre de la recherche de l’excellence, le Conseil municipal a initié une colonie de vacances en faveur des cents (100) meilleurs élèves du primaire. A cet effet, ces élèves studieux se sont rendus à Jacqueville et ont pu visiter les différentes villes de la région des grands ponts. Ahissi Jérôme, le Premier Adjoint au Maire et des autorités municipales ont effectué le déplacement afin de s’enquérir des nouvelles des colons et passer une journée avec eux. « Après deux semaines dans la végétation luxuriante de Jacqueville, les meilleurs élèves du primaire sont rentrés le mardi 9 août 2022 », rappelle Aly Tiero, le Directeur de la Dsscph. Toujours dans l’optique de la promotion de l’éducation et de l’excellence, les meilleurs élèves des évaluations nationales, notamment l’entrée en 6ème, le Bepc et le Bac seront récompensés. « En fonction du calendrier du Ministre François Albert Amichia, Maire de la commune, nous prévoyons dans les jours à venir primer ces meilleurs. Ici, il s’agira des élèves qui ont eu le maximum de points lors de ces différents examens de fin d’année. En collaboration avec la Direction Régionale de l’Education Nationale Abidjan 2, nous avons déjà reçu par courrier, la liste de ces meilleurs. Il faut rappeler que ces élèves qui se sont distingués lors des différents examens à grands tirages proviennent du Collège Saint Jean-Bosco, du Lycée Moderne de Treichville et de l’Institut Libanais de Treichville », fait remarquer le directeur Aly Tiero. Aussi, faut-il préciser qu’en dehors de toutes ces actions précitées, le Conseil municipal a entrepris la réhabilitation de plusieurs écoles dans la commune. A preuve, le Groupe Scolaire de l’Arras 3 a été remis en état. La mairie a construit plusieurs cantines au Groupe Scolaire Régional, au Groupe Scolaire Pont Félix Houphouët-Boigny et une école maternelle à l’intérieur dudit établissement primaire. Il est à noter que plusieurs établissements primaires sont en voie de réhabilitation.   


HONEST HOPPE

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