Le Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication ( ReFJPCI) a
a mis en place un espace de rencontres, d’échanges et de partage dénommé les Petits Déjeuners du Genre (PDG), rapporte une note d'information transmise mardi à Abidjan.net.
Cette activité s'inscrit dans le cadre de son projet '' Innover pour dialoguer ''.
La première édition des '' Petits Déjeuner du Genre '' a eu lieu vendredi dernier au musée des civilisations d'Abidjan autour du thème : " L’image de la femme dans l’art sculptural traditionnel des baoulé, bété, gouro et sénoufo".
A cette occasion, Agnès Kraidy, la présidente du ReFJPCI, a expliqué la motivation profonde du choix du musée des civilisations pour abriter cette tribune.
'' Nous avons choisi de vous inviter au musée pour qu’ensemble, nous entrions en dialogue avec notre passé, que nous allions à la rencontre de notre présent et consolidions les liens avec notre futur », a dit Mme Kraidy.
Elle a ajouté que '' prendre son petit déjeuner au Musée, c’est nourrir son corps, son esprit et s’enrichir de l’autre parce que la civilisation, c’est apporter un peu de soi à l’autre''.
Pour la présidente du ReFJPCI, Innover pour dialoguer, " c’est parcourir des voies de rencontres et faire entendre des voix divergentes dans une inspirante convergence''.
A en croire la note, les principaux orateurs de cette rencontre étaient MM. Francis Tagro, le directeur du Musée et Gbané Oumar, le conservateur principal.
" L'exposé de ces experts de la conservation patrimoniale
s'est appuyé sur le décryptage d’une œuvre d’art représentant chacune certaines aires culturelles ivoiriennes .
De ce fait, chaque œuvre dévoilait l’une des facettes de la place de la femme dans la société concernée.
Ainsi, ces experts ont décrypté plusieurs œuvres d'art. Notamment, le '' Baclima'', la '' Kaatyeleo'', '' La Maternité'' , et '' Tina '' ou '' La maternité Gouro ''. Créé en 2014, le ReFJPCI regroupe des femmes exerçant dans les médias en Côte d'Ivoire. Cette organisation a, entre autres, pour missions, de contribuer à la construction d’une société plus équitable avec la prise de parole de toutes les composantes de la société et de faire la promotion d’un journalisme sensible au genre par le renforcement des capacités des hommes et des femmes des médias à une meilleure connaissance des questions de genre.
L.Barro