La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a organisé le jeudi 30 juin à la Maison de l’entreprise au Plateau, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (BIT), un atelier de réflexion et de formation de ses membres sur « la lutte contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail. » L’objectif est de renforcer les capacités techniques de la CGECI à mieux appréhender la violence et le harcèlement puis lutter efficacement contre le phénomène dans le monde du travail et plus spécifiquement au sein des entreprises ivoiriennes.
A l’ouverture des travaux, le président de la commission Emplois et relations sociales de la CGECI, Mar Mao, a défini les violences et harcèlements - citant la convention n° 190 de l’OIT - comme étant un ensemble de comportements et de pratiques inacceptables, ou de menaces de tels comportements et pratiques, qu’ils se produisent à une seule occasion ou de manière répétée, qui ont pour but de causer, causent ou sont susceptibles de causer un dommage d’ordre physique, psychologique, sexuel ou économique, et comprend la violence et le harcèlement fondés sur le genre. Cette dernière forme de violence, le harcèlement fondé sur le genre, s’entend de la violence et du harcèlement visant une personne en raison de son sexe ou de son genre ou ayant un effet disproportionné sur les personnes d’un sexe ou d’un genre donné, et comprend le harcèlement sexuel.
Mar Mao a souligné la complexité du sujet et la nécessité de bien en appréhender les limites. Il est important, à ses dires, de combattre ce phénomène largement répandus dans le monde du travail, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, y compris dans le secteur informel.