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Sport Publié le 24 mars 2022 | AIP

Le gouvernement ivoirien réitère sa volonté de garantir aux victimes de violence sexuelle "une prise en charge plus efficiente"

© AIP
Le gouvernement ivoirien réitère sa volonté de garantir aux victimes de violence sexuelle "une prise en charge plus efficiente"

Abidjan - Le gouvernement ivoirien veille à garantir aux victimes des violences sexuelles "une prise en charge toujours plus efficiente, à tous les niveaux", indique un communiqué signé du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Jean Sansan Kambilé.


Le communiqué fait suite à un rapport sur « les obstacles à une prise en charge effective des victimes de violences sexuelles en Côte d’Ivoire » publié par la Fédération internationale pour les Droits humains (FIDH), le 08 mars 2022.


« Le gouvernement, tout en exprimant sa compassion aux victimes et à leurs familles, tient à assurer de son engagement résolu à œuvrer au renforcement des mesures actuellement en vigueur, en vue de garantir aux populations une prévention plus accrue des violences sexuelles et de soumettre les auteurs de ces infractions à la rigueur de la loi", rapporte le communiqué.


Le gouvernement réaffirme donc son engagement à lutter contre toutes les formes de violences sexuelles. il déplore, ainsi, le traitement tendancieux que fait le rapport de la FIDH et dénonce l’extrême légèreté avec laquelle le rapport prétend tirer une tendance nationale à partir d’un échantillon très peu représentatif.


Ce rapport n’a pris en compte qu’un nombre infime de victimes (31 victimes), dans quelques localités seulement (11 localités situées dans 06 régions sur les 31 régions que compte la Côte d’Ivoire).


Le ministre Sansan Kambilé a rappelé que l’Etat de Côte d’Ivoire a procédé à l’amélioration progressive des cadres normatif et institutionnel de la lutte contre les violences sexuelles, en plus des politiques et plans pertinents élaborés à cet effet.


En outre, les recommandations formulées dans le rapport, à l’endroit de l’Etat, ont pour la plupart déjà été prises en compte. Le gouvernement prévoit entre autres que la mise en mouvement de l’action publique n’est pas subordonnée à la production d’un certificat médical, la victime qui en fait la demande bénéficie de droit de l’assistance judiciaire, l’officier de police judiciaire peut requérir un médecin pour examiner la victime et lui prodiguer les soins.


 tad/ask

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