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Sport Publié le 24 février 2022 | Le Nouveau Réveil

Beugré Donatien, vice-président du PDCI RDA : « Le parti attend de nous de le rendre plus dynamique »

© Le Nouveau Réveil
Beugré Donatien, vice-président du PDCI RDA : « Le parti attend de nous de le rendre plus dynamique »

En marge de la rentrée politique de la Coordination du Forum national du PDCI RDA, à Tabou, nous avons interrogé M. Beugré Donatien, vice-président et coordonnateur régional du PDCI-RDA.


Monsieur le vice-président, que retenez-vous de cette rentrée politique de la coordination départementale du Forum national du PDCI-RDA, ici même à Tabou ?


Je suis venu à Tabou qui est le deuxième département de la Région de San-Pedro que je dirige en tant que président de la Région. Il faut noter que la Région de San-Pedro compte deux départements, celui de Tabou et le département de San-Pedro. Concernant l’actualité, il faut dire que la coordination locale du Forum national du PDCI-RDA vient de faire sa rentrée politique. Pour commencer par la fin, je dirais que concernant la mobilisation, c’est du bon travail. Les jeunes ont fait une mobilisation de qualité. Ce qui a été pour nous une occasion de leur transmettre le message du parti. Mais d’entrée de jeu, pour votre information, vous devez noter que le président Bédié m’a nommé depuis le 21 décembre dernier, vice-président du PDCI. J’ai donc informé les militants, la population qui était là, en un mot, les parents de Tabou que j’ai été nommé vice-président du PDCI. Et qu’ils m’aident du perchoir où j’étais, à dire merci au président Bédié pour cette marque de confiance. Pas forcément pour ma modeste personne, mais pour la confiance aussi faite à la région parce que quand un de leurs enfants est nommé à un poste, je pense que cela crée de la motivation. La preuve aussi que le président se souvient de la Région de San-Pedro et aussi du département de Tabou. C’est encore une autre source de motivation. C’est un message fort que je leur ai adressé. En retour, il ne s’agira pas que seulement de notre nomination, mais il s’agira effectivement d’obligations et de devoirs. Nous devons davantage travailler pour le parti. A ce propos, nous devons nous demander : qu’est-ce que le parti attend de nous ? Pour nous, les populations, les militants et les jeunes, le parti attend de nous dans la Région de San-Pedro, de le rendre plus dynamique, de faire de lui un parti fort à San-Pedro, un parti fort à Tabou. Tout à l’heure, je disais que Tabou était le bastion du PDCI et je pèse mes mots, mais dans la réalité, les fondements du PDCI sont encore là à Tabou. Je pense que cette rentrée politique que nous venons de voir est une forme d’animation, de motivation des militants. Et ce genre d’initiative doit se poursuivre à travers toutes les sections locales du Forum, mais aussi à travers les autres instances : les JPDCI et les UFPDCI, à travers aussi les secrétaires de sections et à travers nous-mêmes aussi qui sommes les leaders politiques. Il y a donc du travail à faire.


 


Vous évoquiez votre nomination en tant que vice-président du PDCI-RDA, personnellement, qu’avez-vous ressenti pour cette grande marque de confiance que le président Bédié place en vous ?


Je suis un humain, il y a du sang rouge qui circule dans mon corps, j’ai des émotions. C’est un sentiment de joie qui m’a animé, mais après la joie, il y a effectivement la réalité qui se présente à nous. Cette nomination entraîne de nouveaux défis, de nouveaux challenges, cela veut dire que le parti me demande plus. Donc au-delà de la joie, je me disais que je devais faire plus.


 


Que comptez-vous faire dans le cadre de l’établissement des pièces, notamment la CNI pour cette jeunesse qui s’est mobilisée à l’occasion de cette rentrée politique ?


Vous savez, les jeunes ont besoin d’être accompagnés, parce qu’ils se découragent rapidement. Ils ont donc besoin qu’on leur apporte un encadrement. Or l’encadrement n’est pas forcément matériel ou financier même si c’est une nécessité. Il va donc falloir les organiser, les orienter en un mot, les coacher. Pour ma part, je pense qu’on n’a pas suffisamment coaché nos jeunes, et des fois même, on leur dit écoutez, tenez un peu d’argent, allez faire vos pièces. Je pense que cela n’est pas de l’encadrement ni du coaching. Et je dirais que quelque part, on n’a pas toujours fait ce qu’il fallait. Coacher un jeune, c’est de lui dire ce qu’il a à faire, c’est de lui donner les moyens pour le faire et de contrôler, vérifier ce qu’il a fait. Mais qu’est-ce qu’on pourrait comprendre par vérifier ? Vérifier, c’est de se rendre compte qu’il a effectivement eu la pièce et qu’il s’est réellement inscrit sur la liste électorale. Ça, c’est un bon coaching du début jusqu’à la fin.


 


Allez-vous travailler de manière concertée pour que le PDCI rafle tous les postes électifs à San Pedro ?


Vous savez comment les choses se passent ? Je pense qu’il faut qu’on soit réaliste à notre niveau. Avant d’arriver à 2025, il y a 2023, qui est un test. C’est comme pour parler football, parce que c’est de ça qu’il s’agit. On se met au vert, on s’entraîne. Je pense donc que les élections de 2023 sont un test pour nous. En 2023, il faudra qu’on arrive à marquer des buts. Il faudra qu’on arrive, si on va aux tirs au but, à avoir de bons éléments pour marquer les penalties. Nous devons, à ce sujet, nous donner tous les atouts nécessaires pour préparer 2025. Et préparer 2025, c’est passer par 2023. Celui qui d’ici maintenant pense à 2025 sans penser à 2023, n’aura rien compris.


 


Face à l’adversité du RHDP, récemment avec le trouble à Bouaflé, lors du renouvellement du Conseil municipal, ne craignez-vous pas que cela pourrait advenir ici à San Pedro lors des prochaines élections ?


Vous savez, quand on est uni et qu’on a fait un travail propre sur le terrain, on a des chances de gagner. En fait, c’est quand il y a la division, quand il y a les incompréhensions qu’on risque d’avoir affaire à ce genre de trouble. Mais je vous dis, des militants unis qui ont travaillé le terrain avec une base décidée à aller voter avec tous les papiers, comme dirait l’autre, il n’y a pas photo. Il faut travailler, il n’y a pas d’autres calculs que le travail sur le terrain. Ce travail consiste à animer le parti, à mettre nos jeunes au travail en faisant leurs papiers, et pour le reste, moi, je dirais que ce sont des accessoires.


Interview réalisée par


ANGE JOËL GUEDE à Tabou

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