Abidjan- Donald Trump, réélu président des États-Unis, se prépare à mettre en œuvre un programme économique qui mêle protectionnisme, baisses d'impôts et dérèglementation, à quelques heures de son investiture, lundi 20 janvier 2025.
Durant sa campagne, le républicain de 78 ans a promis d'adopter une politique résolument protectionniste. Il entend taxer toutes les importations à un taux minimum de 10 %, avec une surtaxe de 60 % pour les produits chinois. Objectif affiché : relancer l'industrie nationale tout en faisant référence à la dépendance économique aux pays étrangers.
Sur le front de l'inflation, le président élu table sur une série de mesures : suppression de régulations "coûteuses", renforcement de l'industrie énergétique et contrôle accumulé de l'immigration, qu'il considère responsable de l'augmentation des coûts dans plusieurs secteurs, notamment le logement et la santé.
Donald Trump promet également des baisses d'impôts spectaculaires. Il souhaite pérenniser les réductions d'impôts pour les particuliers et les entreprises introduites lors de son premier mandat, avec notamment une diminution de l'impôt sur les sociétés à 15 %. Ces mesures s'accompagneraient de crédits d'impôts élargis et de la suppression de la taxe sur les pourboires.
Parmi ses engagements figurent également la réduction du coût du logement grâce à une dérégulation ciblée et le soutien aux primo-accédants. Le président élu propose de favoriser les entreprises nationales en imposant aux contractants fédéraux de ne pas délocaliser leurs emplois.
Enfin, il a annoncé vouloir réduire les coûts de santé en stimulant la concurrence dans le secteur pharmaceutique, tout en maintenant les aides pour les bénéficiaires de Medicaid et les seniors.
Avec ces promesses ambitieuses, Donald Trump entend marquer son deuxième mandat d'une empreinte économique forte, mais les défis pour leur mise en œuvre restent considérables.
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