Abidjan, le 19 janvier 2025- Une délégation de l'Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs criminels (AGRAC), conduite par le directeur général adjoint, Bourahiman Ouattara, a organisé, le mercredi 15 janvier 2025, une session de sensibilisation des autorités administratives locales de Bouaké, à la préfecture de la région du Gbêkê.
A cette occasion, Bourahiman Ouattara a indiqué que la contribution des autorités locales est cruciale pour l'identification, la localisation et l'exécution des mesures de saisie ou de confiscation des biens meubles et immeubles acquis avec des fonds provenant des activités criminelles : « La collaboration interinstitutionnelle que nous souhaitons initier s'appuie sur la mise en cohérence de nos compétences, nos méthodes et nos moyens. Cela aura pour effet l'annihilation des capacités des criminels à faire du profit illégalement ».
Pour lui, cette séance de formation est une opportunité de discuter des défis spécifiques rencontrés sur le terrain et d'identifier ensemble des solutions adaptées.
Par ailleurs, Bourahiman Ouattara a dit que par nature complexe et tentaculaire, la criminalité se caractérise par des infractions graves dont les auteurs tirent des profits substantiels souvent dissimulés sous des apparences de légalité.
Pour juguler ce fléau, a-t-il soutenu, la Côte d'Ivoire a adopté une approche innovante en créant l'AGRAC, une institution dotée d'un mandat clair : assurer la gestion rigoureuse et le recouvrement efficace des biens saisis ou confisqués dans le cadre de procédures pénales ou administratives.
Le secrétaire général de la Préfecture et représentant le préfet de Région, Fidèle Yapo Adepeaud, a réaffirmé la disponibilité des responsables locaux à collaborer étroitement pour garantir une mise en œuvre réussie des actions de l'AGRAC, notamment en matière de traçabilité des biens, de recouvrement et de préservation des avoirs saisis ou confisqués. « Bouaké est et restera un partenaire engagé dans la lutte contre le crime économique et pour la préservation de nos ressources », a-t-il assuré.
CICG