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Sport Publié le 31 juillet 2024 | Le Nouveau Réveil

Lutte contre la traite et l’exploitation des enfants / Sylvie Patricia Yao : « Le taux de prévalence nationale du travail des enfants est en baisse depuis 2012 »

© Le Nouveau Réveil
Lutte contre la traite et l’exploitation des enfants / Sylvie Patricia Yao : « Le taux de prévalence nationale du travail des enfants est en baisse depuis 2012 »

Le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants (CNS) en partenariat avec le Conseil du café-cacao a organisé un atelier sur le renforcement des capacités techniques des acteurs nationaux de lutte contre le travail des enfants sur la durabilité sociale du cacao et la mise à jour de la feuille de route des agents vérificateurs. Cet atelier s’est tenu le mardi 31 juillet 2024 à Grand-Bassam, et avait pour objectif de tirer parti des exigences prescrites par les règlements de l’Union Européenne sur la durabilité des chaines d’approvisionnement des matières premières, pour modéliser et opérationnaliser un système de traçabilité sociale du cacao. Sylvie Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS et directrice de Cabinet de la première Dame, a annoncé que plus d’un million d’hommes et de femmes cultivent le cacao à travers le pays et plus de six millions de personnes qui tirent directement leurs ressources vitales de la culture du cacao, soit environ 20% de la population ivoirienne. « La Côte d’Ivoire fournit à elle seule plus de 44% de la production mondiale de cacao, selon les données de l’ICCO pour l’année cacaoyère 2022-2023, devant le Ghana qui en a produit 14% de l’offre mondiale et l’Equateur 9% », a-t-elle ajouté. Elle a révélé que le taux de prévalence nationale du travail des enfants est en baisse depuis 2012. « Il est passé de 39% en 2012, à 31,3% en 2016 et à 21,6% en 2021, selon la comparaison des données des enquêtes à indicateurs multiples de 2012 et 2016. », a indiqué Sylvie Yao. La secrétaire exécutive a rappelé ceci : « Nous devons mettre en place des mécanismes robustes opérationnels et fiables en vue de prévenir et éliminer le travail des enfants de la chaîne d’approvisionnement du cacao dans notre pays. » Le directeur de cabinet du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Aubin Tapé Gnoléba, a fait savoir que la politique du travail des enfants est une réalité qui interpelle. « Nous devons veiller à la justice sociale en révisant les inégalités, les irrégularités à la pauvreté et l’exclusion fiscale », a-t-il énoncé. Il a également souligné que la lutte contre la déforestation, l’amélioration des revenus des producteurs de cacao et la lutte contre le travail des enfants sont les 3 piliers de la stratégie nationale pour une cacaoyère durable. Selon Dr Koffi N’Goran, directeur adjoint du Conseil café-cacao, il faudrait éliminer les causes profondes de la charge du travail des enfants. Il a donc salué l’initiative et encouragé tous les acteurs de la filière à œuvrer pour la cause des enfants, mais aussi pour le cacao du pays.


P. KONAN (Stagiaire)

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