x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 22 juillet 2024 | AIP

Les pays en développement auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an en moyenne d’ici à 2030 (Banque mondiale)

© AIP
Les pays en développement auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an en moyenne d’ici à 2030 (Banque mondiale)

Les pays en développement auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an en moyenne d’ici à 2030 pour relever les défis mondiaux que sont le changement climatique, les conflits et les pandémies, révèle la Banque mondiale dans une note transmise à l'AIP, dimanche 21 juillet 2024


Sans ces financements, les enfants fréquenteront des écoles médiocres, les familles seront privées de soins de santé de qualité et les communautés peineront à faire face aux effets du changement climatique.


Les banques multilatérales de développement et les bailleurs de fonds bilatéraux ne disposent pas à eux seuls des ressources suffisantes pour répondre à ces besoins. C'est pourquoi, il est indispensable que le secteur privé prenne part à cet effort. Or les pays à revenu faible et intermédiaire ont de plus en plus de mal à attirer les capitaux privés dont ils ont besoin et qui sont essentiels pour permettre une croissance économique accélérée. Le rapport rendement-risque des investissements dans les économies émergentes est encore trop peu attractif.


Le secteur privé ne pourra pas s’engager davantage sans de meilleures structures de financement, de nouvelles façons d’équilibrer et de répartir les risques, et des partenariats réinventés.


Cet enjeu a été reconnu par le Laboratoire de l’investissement privé, créé à l’initiative du président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Et parce que l’une des solutions préconisées par ce forum consistait à intensifier ses activités de garantie, la Banque a lancé une nouvelle plateforme qui contribuera à catalyser les capitaux du secteur privé et à accélérer le développement durable sur une planète vivable. Cette plateforme innovante vise à porter le montant annuel des émissions de garanties du Groupe de la Banque mondiale à 20 milliards de dollars d’ici 2030.


Tout en continuant d’apporter un volume important de prêts aux pays en développement, le Groupe de la Banque mondiale évolue afin de jouer de plus en plus un rôle de levier pour mobiliser d'autres financements.


La nouvelle plateforme, placée sous l'égide de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), servira de guichet unique pour toutes les activités de garantie du Groupe de la Banque mondiale. Elle regroupe trois familles de produits, à savoir des garanties de crédit (pour les prêts au secteur public ou privé); des garanties contre les risques politiques (pour les projets du secteur privé ou les partenariats public-privé) ; et des garanties pour le financement du commerce (pour les risques dans le secteur public).


Les produits qui seront disponibles sur la nouvelle plateforme ont permis au Groupe de la Banque mondiale d'émettre 10,3 milliards de dollars de nouvelles garanties au cours de l’exercice 2024, dont 8,2 milliards de dollars provenant de la MIGA, 1,4 milliard de dollars d’IFC et près de 700 millions de dollars de la Banque mondiale.


Forte de l’expertise collective du Groupe de la Banque mondiale et de ses 80 années de collaboration avec les gouvernements, la nouvelle plateforme de garanties est prête à soutenir l’investissement privé dans les pays en développement, afin d’y impulser les solutions à fort impact dont ils ont tant besoin.



cmas

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ