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Sport Publié le 10 juin 2024 | AIP

Un expert de la BAD propose l'investissement dans l'industrialisation pour réduire le taux de chômage des jeunes en Afrique

© AIP
Un expert de la BAD propose l'investissement dans l'industrialisation pour réduire le taux de chômage des jeunes en Afrique

Le coordinateur de la stratégie" Emploi pour les jeunes en Afrique », de la Banque africaine de développement (BAD), Tapera Jeffrey Muzira, a proposé, aux États et hommes d'affaires africains d’investir dans l'entrepreneuriat, le secteur privé, ainsi que dans l'industrialisation afin de réduire le taux de chômage de la jeunesse, lors d'un panel samedi 8 juin 2024 à Abidjan-Cocody.


Axé sur les défis de l'emploi dans le continent africain, ce panel a été initié dans le cadre de la conférence africaine de la société d'économétrie (AFES), organisée par l'Ecole nationale supérieure de statistique et d'économie appliquée (ENSEA) d'Abidjan en collaboration avec la

Société d’économétrie (ES), qui se tient du 5 au 8 juin.


Pour M. Tapera, l'investissement dans l'industrialisation et l’entrepreneuriat sont des solutions au chômage car ils imposeront un besoin de main d'œuvre dans les pays et favoriseront la création d'emplois. « Le secteur privé doit être impliqué dans le développement de compétences ", a-t-il indiqué.


Il a de plus révélé que répondre à cette " forte demande d'emplois" exige l’évaluation des besoins sur le marché de même que l'ouverture de formations en adéquation avec ces besoins, pour éviter que les personnes soient qualifiées dans des domaines où l'offre d'emploi est faible. Selon lui, l'inadéquation entre la formation et le marché du travail, est la cause principale du chômage des jeunes en Afrique.


Quant aux demandeurs d'emplois, il les a encouragés à entreprendre, en ce sens où le fonctionnariat ne pourra" malheureusement pas couvrir toutes les demandes d'emplois", au vu de la société grandissante.


Ce panel de haut niveau a été co-animé par le directeur général de l'observatoire national (ONEF), Koné Pénatien, représentant la ministre Nialé Kaba, le responsable du laboratoire d'évaluation des politiques publiques à Crest, professeur Bruno Crepon, et le professeur d'économie de l'université de Warwick, Stephano Cario.


Cette édition de l’AFES, a enregistré près de 300 participants inscrits à travers le monde, et environ 200 présentations d'articles scientifiques et économiques en sessions parallèles.


(AIP)

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