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Sport Publié le 9 juin 2024 | AIP

L’OIPR se dote d’un plan triennal 2024-2026 de lutte contre les agressions du parc national de Taï

© AIP
L’OIPR se dote d’un plan triennal 2024-2026 de lutte contre les agressions du parc national de Taï

San Pedro (AIP)- Les agents de la direction de zone Sud de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) ont élaboré, vendredi 07 juin 2024 à San Pedro, un plan triennal de surveillance du parc national de Taï pour lutter contre les velléités d’agressions sur la période de 2024-2026.


Adopté lors d’un atelier, ce nouveau plan triennal prévoit l’usage effectif d’outils innovants, à savoir le drone pour la surveillance et le GPS InReach comme outil de communication sur le terrain. Ils seront associés à une salle de contrôle qui a été construite en 2023 pour suivre et coordonner les activités des agents de terrain.


Le plan triennal 2024-2026 se décline en trois grands axes stratégies à savoir, motiver les auxiliaires villageois à contribuer à la surveillance du parc, doter les agents de surveillance et les auxiliaires d’équipements adéquats, évaluer l’efficacité des efforts des unités de terrain et le matériel déployés.


Il prend en compte les insuffisances découlant du bilan du plan 2021-2023 notamment, l’insuffisance du personnel et le besoin d’acquisition de nouveau matériel technique.


Arrimé au plan d’aménagement et de gestion 2020-2029 du parc, ce document permettra aux gestionnaires de calibrer les actions de surveillance, afin de faire face aux velléités d’agressions entropiques  auxquelles est exposée cette aire protégée, à cause des d’espèces emblématiques qu’il abrite.


Le coordonnateur de la brigade mobile en charge de la sécurité et de la surveillance du parc national de Taï, lieutenant-colonel Touré Joseph, a annoncé que l’OIPR dispose de tous les rudiments nécessaires pour faire face aux velléités d’agressions, conseillant aux populations de se préserver d’y entrer.


Cette aire protégée a atteint un niveau d’aménagement de référence dans la sous-région avec un taux de conservation estimé à 98,4% de couverture forestière qui abrite plus de 50 espèces animales identifiées dont une quarantaine typiques des forêts primaires bien conservées.


Avec une superficie d’environ 5.360 km², il est un réservoir génétique qui constitue un site de recherche pour les établissements publics partenaires notamment, le Centre de recherche en écologie et les universités publiques de Côte d’Ivoire (Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Lorougnon Guédé de Daloa et Nandjui Abrogoua d’Abobo-Adjamé).


(AIP)


nbf/cmas

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