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Sport Publié le 1 juin 2024 | AIP

Le district d’Abidjan affirme sa détermination à délocaliser le parc à bétail

© AIP
Le district d’Abidjan affirme sa détermination à délocaliser le parc à bétail

Abidjan, 1er juin 2024 (AIP)- Le district autonome d’Abidjan confirme son engagement à mener à terme les mesures de délocalisation du parc à bétail, malgré les tentatives de sabotage de certains acteurs de l'industrie, rapporte un communiqué transmis à l'AIP.


Cette initiative à deux semaines la fête de Tabaski vise à promouvoir un cadre de vie sain et sécurisé pour les habitants tout en garantissant la fluidité du trafic routier.


Par ailleurs, le district s'est dit surpris face aux actions de certains membres de la filière bétail qui s'opposent à ces mesures, conçues pour lutter contre le désordre urbain et fournir des produits carnés de qualité à des prix abordables en éliminant les intermédiaires corrompus.


Condamnant les actes de violence perpétrés par les grévistes, le district assure mettre en place des mesures de sécurité renforcées pour protéger les travailleurs du secteur.


Lors d'une réunion avec les acteurs de la filière le 18 mars 2024, le ministre-gouverneur Cissé Ibrahima Bacongo avait souligné la nécessité d'utiliser le site de l'ancienne casse d'Adjamé pour accueillir le bétail, en raison des problèmes d'insalubrité et d'insécurité sur les sites actuels.


Cette décision vise également à résoudre les problèmes de circulation routière, notamment les embouteillages sur la voie internationale à Port- Bouët qui affectent les voyageurs de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan.


Dans un mémo adressé au ministre-gouverneur du district d’Abidjan, vendredi 31 mai 2024, le président du conseil d’administration de l’Union régionale des sociétés coopératives des marchands de bétail d’Abidjan (URSCMABA), Coulibaly Mory, a argumenté que le site d’Adjamé, d’une superficie de 15 hectares n’est pas adéquat pour accueillir l’ensemble des opérateurs de la filière des 13 communes du district.


Outre l’espace exigu, l’opérateur ajoute que le site de recasement ne dispose pas d’infrastructures nécessaires comparables ou équivalents à celui du marché terminal. Selon lui, cette difficulté constitue un handicap pour l’exercice efficient des activités des acteurs de la filière bétail-viande, sans compter que leur sécurité et celle de leurs bêtes pourrait être sérieusement mise en danger.


(AIP)

bsp/cmas

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