x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 4 juin 2024 | Abidjan.net

Lutte contre les violences basées sur le genre : Les pays de l’Afrique de l’ouest appelés à intensifier leurs actions

© Abidjan.net
Lutte contre les violences basées sur le genre : Les pays de l’Afrique de l’ouest appelés à intensifier leurs actions

Réunies à Abidjan, du 29 au 31 mai 2024, les organisations membres du réseau « Alliance Droits et Santé » ont élaboré un plan d’action en vue de lutter plus efficacement contre les violences basées sur le genre (VBG) en Afrique de l’ouest. 


Pendant ces trois jours de réflexion, elles ont élaboré une stratégie de plaidoyer qu’elles porteront au niveau régional et au niveau de chaque pays membre de cette Union.  


Adresser un message fort de plaidoyer aux différents décideurs pour que chacun a son niveau puisse prendre l'initiative d'établir un plan d'actions pour lesquelles il va injecter des ressources tant humaines, matérielles et financières pour faciliter la prise en charge des femmes et des filles victimes des violences basées sur le genre. Tel est le but de cette tribune qui a enregistré la présence effective des membres de chacune des 22 organisations qui constituent le réseau « Alliance Droits et Santé ».


Partant du constat selon lequel les violences basées sur le genre sont en recrudescence dans la sous-région ouest africaine, « Alliance Droits et Santé » a entrepris de porter la voix des victimes de ce fléau en interpellant les institutions internationales, les partenaires techniques et financiers à la santé, les gouvernants et les populations sur la nécessité d’agir et d’agir vite.  


« Il y a urgence aujourd'hui à projeter la voix des femmes et des jeunes filles par rapport aux VBG et par rapport aussi aux violences sexuelles et sexistes. Nous sommes dans une région où les violences basées sur le genre sont des sujets tabous et sont aussi souvent des comportements assez normalisés dans nos sociétés », a relevé Adam Dicko, la secrétaire générale du réseau ‘’l'Alliance Droit et Santé’’.


Elle a donc appelé de ses vœux toutes les parties prenantes de ce projet dénommé « Alliance Transformative » à tabler sérieusement sur cette problématique afin d’en faire une priorité politique, une priorité nationale et surtout dans l’objectif de disposer des ressources adéquates pour sa résolution. 


Présentant à cette activité cette fédération et ses missions, Caroline Tapsoba, la présidente en exercice du réseau a tenu à préciser qu’il œuvre principalement pour les questions de droit et de santé sexuelle et reproductif (DSSR) des femmes et des filles. C’est donc à juste titre qu’il se penche sur la question cruciale des violences basées sur le genre qui sont, selon elle, en recrudescence depuis un certain temps au regard des suggestions sécuritaires de pas mal de pays membres de l'Alliance Droits et Santé. 


« Notre présence ici s’explique par la volonté d'incuber une stratégie régionale de plaidoyers pour pouvoir faire bouger un peu les politiques et les stratégies au niveau régional et au niveau pays pour prendre en compte les violences basées sur le genre. Question de pouvoir réparer les torts que subissent ces femmes et ces filles », a-t-elle indiqué.


Regroupant près d’une trentaine de participants, ce lab d’incubation a donc permis au réseau « Alliance Droits et Santé » d’identifier les cibles primaires, les alliés et les ressources à mobiliser pour réussir cette action de plaidoyer.


« A l'issue donc de ces 3 jours d'incubation nous allons repartir avec un plan d'actions ficelé et budgétisé que nous allons nous atteler à mettre en œuvre », a quant à lui, déclaré Aimé Konkisre, le chargé de plaidoyer au sein du Réseau. 


Il convient de noter que le réseau sous régional « Alliance Droits et Santé » existe depuis 2013 et regroupe à ce jour 22 organisations spécialistes en DSSR issues de six pays de l’Afrique de l’ouest à savoir le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Sénégal. Il travaille depuis lors à encourager les populations (hommes, femmes, jeunes) urbaines, rurales, alphabétisées ou non, décideurs à mieux participer aux changements, tout en jouant un rôle déterminant dans la mobilisation sociale et politique en faveur de la santé, de la procréation et des droits des femmes et des filles en Afrique de l’ouest. Dans le cadre de ses activités, le réseau bénéficie de l’appui technique de l’ONG française Equipop en termes de développement organisationnel. 


 Pr

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ