Des acteurs étatiques ivoiriens engagés dans la lutte contre le terrorisme, se sont réunis du 16 au 18 mai 2024, à Jacqueville, pour explorer diverses stratégies, dans le cadre de relever les défis du djihadisme transfrontalier, du financement du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée dans les États côtiers d'Afrique de l'Ouest et en Côte d’Ivoire.
Cet atelier cofinancé par le PNUD et l’État de Côte d’Ivoire, a pour objectif d'évaluer les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces des politiques de réponse mises en place par les États, à travers une analyse SWOT. Il vise également à explorer les domaines d'action en lien avec la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme en cours d’élaboration. Au cours de cette session, il s’agit pour les acteurs du comité Scientifique notamment, des experts du Corps préfectoral, des Magistrats, des partenaires techniques et financiers, ainsi que du personnel des différentes directions du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité impliquées dans la lutte contre le terrorisme, de formuler des recommandations efficace à la tutelle.
Représentant le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Jean - Fructueux Bako, Directeur de Cabinet Adjoint chargé de l’Administration territoriale, a affirmé que l’un des pans de cet atelier, vise à réaffirmer la nécessité de l’interopérabilité, car le partage d'informations, les opérations conjointes et la formation continue sont autant d'éléments essentiels pour renforcer les capacités à prévenir, détecter et neutraliser les menaces. Il a, aussi rappelé, au nom du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, que la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ne se limite pas qu’aux actions de répression. Elle inclut également des initiatives de prévention, de déradicalisation et de réinsertion.
Les stratégies doivent être globales et inclusives, abordant les causes profondes de ces phénomènes tout en garantissant le respect des droits humains et des libertés fondamentales.
Cette rencontre vise à sensibiliser et informer sur l’importance de l’interopérabilité, afin de favoriser une compréhension commune de la situation précaire dans les États côtiers d'Afrique de l'Ouest face à la menace djihadiste.
Cyprien K.