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Sport Publié le 17 avril 2024 | RFI

Côte d'Ivoire: une campagne difficile pour l'anacarde

© RFI
Côte d'Ivoire: une campagne difficile pour l'anacarde

En Côte d’Ivoire, grand pays producteur de noix de cajou, la période de commercialisation de l’anacarde est timide. Au détriment des producteurs et des transformateurs locaux, qui abordent une nouvelle année difficile. 


Cette année, les prix bord champ varient entre 200 et 300 francs CFA le kilo. Problème : la plupart des acheteurs n’ont pas pré-financé la campagne. Les producteurs continuent donc de stocker leurs noix, eux qui avaient déjà sous les bras, pour certains, un stock non vendu de l’année passée. Faute de liquidités, la campagne reste timide, constatent plusieurs producteurs.


Et les usines locales, comme les multinationales, sont dans un moment d’observation. Elles estiment qu’il n’est pas rentable d’acheter : les prix sont beaucoup trop bas par rapport aux coûts de production, qui eux explosent. En moyenne, les usines perdent 170 francs CFA par kilo de noix brutes transformées. Par ailleurs, la qualité des noix présentes sur le marché actuellement ne correspond pas aux besoins des acheteurs.


Les transformateurs ivoiriens fragiles


Cette situation ne fait que fragiliser davantage les transformateurs nationaux, qui ont du mal à compenser les pertes, et ce, malgré les accompagnements de l’État. Plusieurs d’entre eux n’ont toujours pas reçu leur stock d’amorçage qui leur permet de démarrer les achats. Or, la qualité des noix brutes diminue à mesure que les jours passent et la campagne s’achève à la fin du mois de mai.

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