Agboville – Des élèves filles d’Agboville ont été exhortées, mercredi 20 mars 2024, lors d’une conférence-panel, à préserver leur santé sexuelle et reproductive, en vue de contribuer à la réduction des grossesses en cours de scolarité, d’éviter le VIH-Sida et les Infections sexuellement transmissibles (IST).
« Pour préserver sa propre santé sexuelle et reproductive, il faut pouvoir accéder à des informations exactes et à des méthodes de contraception sûres, efficaces, abordables et acceptables de son choix. Toutes les personnes doivent être informées et habilitées à se protéger des IST. L’objectif principal est de contribuer à la réduction des grossesses précoces en milieu scolaire et extrascolaire », a signifié la coordonnatrice de la santé mère-enfant de la région de l’Agneby-Tiassa, Mme Zadi Elisabeth, lors de sa communication.
Mme Zadi a relevé des comportements qui favorisent la transmission du VIH et des IST tels que le changement ou avoir plus d’un partenaire sexuel, avoir un partenaire sexuel qui en a d’autres, avoir des rapports sexuels avec des partenaires occasionnels, des prostituées ou leurs clients.
Elle aussi présenté des services de santé contribuant à la santé sexuelle et reproductive notamment l’éducation à la sexualité, la contraception, le soutien psychosocial, le dépistage et traitement des IST.
« Abstinence, abstinence. Les filles, abstenez-vous d’avoir des rapports sexuels si cela est possible jusqu’à vos mariage. Cela vous protège et ça vous honore », a-t-elle recommandé, à la fin de sa présentation sur le thème, « Santé sexuelle et reproductive en milieu scolaire ».
La directrice régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Péné Antoinette a salué la mobilisation des élèves à cette rencontre organisée dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme (JIF) et qui a enregistré plusieurs communications.
« Nous avons un minimum de 300 élèves filles et je suis fière de vous. Merci à vous les pénalistes qui avez donné des informations nécessaires à nos élèves. Au fur et mesure qu’on avance dans le temps, elles se réduisent progressivement dans les établissements et beaucoup abandonnent. C’est maintenant qu’il faut travailler à la base pour qu’elles acceptent de se former, d’écouter et de réussir à l’école. La réussite d’aujourd’hui conditionnera leur succès social et professionnel de demain », a indiqué Mme Péné.
Elle a annoncé que de telles rencontres auront encore lieu avec d’autres thèmes, en vue de faire comprendre à ces dernières qu’elles ont des compétences et le devoir de réussir pour elles-mêmes, pour leurs parents et pour la société.
Plusieurs thèmes ont été abordés par les panélistes au cours de cette conférence-panel à savoir l’historique de la JIF, l’importance du genre dans l’encadrement scolaire des jeunes filles et garçons, les conditions de réussite scolaire de la jeune fille.
ena/fmo