Abidjan, (AIP)- Le directeur du bureau régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Dr Sennen Hounton, a salué les progrès de la Côte d’Ivoire en matière de santé maternelle, de planification familiale, lors de l’ouverture de la réunion des Résidents du UNFPA de la Région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, organisée du 18 au 21 mars 2024 à Abidjan.
« L’UNFPA reconnait et apprécie les efforts de la Côte d’Ivoire dans plusieurs domaines. Elle est même un exemple pour plusieurs pays de la sous-région », a déclaré Dr Sennen en présence de la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Kaba Nialé qui a ouvert ses assises réunissant des représentants de l’UNFPA des 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Il a noté qu'en Côte d’Ivoire, des "progrès remarquables" ont été accomplis notamment dans l’amélioration des indicateurs de la santé maternelle avec un ratio de mortalité maternelle qui est passé de 614 à 385 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2021 et un taux de prévalence contraceptives qui est passé de 12.5 à 18 % entre 2012 et 2021.
Au titre des initiatives en faveur de la population, Dr Sennen Hounton a félicité le gouvernement ivoirien qui a décrété 2023, l’année de la jeunesse avec un fonds d’investissement de 375 milliards FCFA mis à la disposition des jeunes, l'élaboration d’une stratégie de promotion de l’égalité des sexes, l’adoption de la loi rendant l’école obligatoire, ainsi que l’institution de l’observatoire de l’équité du genre. Il a en outre relevé la volonté du gouvernement ivoirien de promouvoir la planification familiale, à travers un rehaussement du budget consacré à l’achat de contraceptifs.
Pour la représentante résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Cécile Compaoré, il est clair que de défis subsistent pour accélérer les progrès en matière de santé maternelle et également dans les domaines du développement des potentiels des jeunes et également dans la réduction des inégalités.
Pour ce faire, le gouvernement ivoirien a pris des actions vigoureuses en la matière, notamment des investissements conséquents pour l’amélioration de la santé maternelle, pour l’accélération de la planification familiale ainsi que pour la jeunesse.
La ministre Kaba Nialé a admis que la Côte d’Ivoire a fait beaucoup d’efforts pour améliorer les indicateurs en lien avec la santé maternelle et reproductive, mais des défis demeurent. Elle espère que cette rencontre permettra à la Côte d'Ivoire "d'enrichir la manière d'améliorer l’action de l’Etat pour atteindre les objectifs en santé maternelle et reproductive".
(AIP)
tad/cmas