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Sport Publié le 16 janvier 2024 | AIP

Les ressortissants de Bangoua refusent l’installation d’une usine d’exploitation d’or sur leur terre

© AIP
Les ressortissants de Bangoua refusent l’installation d’une usine d’exploitation d’or sur leur terre

Abengourou (AIP)- La Mutuelle des ressortissants de Bangoua (MUREBA) se dit opposée à l’installation d’une usine semi-industrielle d’exploitation d’or dans cette localité située dans le département d'Agnibilékrou.


Suite à l’information relayée par l’AIP le 07 jan 2024 faisant état de l’installation bientôt d’une usine semi-industrielle d’exploitation d’or sera à Bangoua pour réduire le chômage et contribuer à l’autonomisation des jeunes, la MUREBA dans une note transmise lundi 15 janvier 2024 à l’AIP, déclare qu’au regard des conséquences que cette opération va engendrer sur le plan économique, social, environnemental, elle s’oppose à cette opération.


« Si la volonté des promoteurs est de les sortir de la pauvreté, cela ne saurait se faire au détriment des populations qui aspirent cultiver leur terre que d’en être des esclaves pour des miettes, sans compter les conséquences multiples qui se profilent à l’horizon », souligne la note.


La demande d’exploitation, sur une parcelle de 84, 73 hectares, est faite par la société Planète Gold Côte d’Ivoire, représentée par Fofana Moussa. Une enquête a été ouverte à la demande d’autorisation d’exploitation semi-industrielle d’or à Bangoua.


Le sous-préfet de Duffrebo (dont dépend le village), Mme Konan Aya Lucie, a nommé Sahi Diomandé Marcel, garde de sous-préfecture, en qualité de commissaire enquêteur pour recueillir toutes les oppositions, réclamations et observations qui pourraient être faites par les populations au sujet de la parcelle, pour la période du jeudi 4 janvier au vendredi 02 février 2024.


Selon le document transmis, « se précipiter au lendemain de l’ouverture de l’enquête de commodo et incommodo et énoncer de tels propos avant même l’étude environnementale dont les conséquences seraient dramatiques à tous égards, interpelle les esprits les plus alertes et finit par faire admettre que des intérêts seraient en jeu », dénonce la MUREBA qui est présidée par Manizan Bernard.


(AIP)


nam/cmas

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