Le 13 janvier prochain les yeux de la planète seront fixés sur la Côte d’Ivoire pour l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations, quarante années après celle organisée en 1984 sur notre sol.
Entre 1984 et 2024 le monde a profondément changé. La Côte d’Ivoire et les ivoiriens aussi.
Les vrais enjeux et défis qui s’offrent à la Côte d’Ivoire à travers la CAN dépassent largement la dimension des stades construits pour l’occasion et même la sphère sportive.
La CAN est un des examens de passage de la Côte d’Ivoire avec la mondialisation.
L’image de tout un pays est en jeu.
En effet, les performances économiques et progrès réalisés par la Côte d’Ivoire depuis 2011 peuvent lui permettre désormais d’atteindre et d’asseoir en Afrique un leadership d’influence durable en matière diplomatique, touristique, culturelle, éducative et scientifique.
L’importance des ressources dégagées et des investissements faits par l’Etat doit se lire non pas dans l’attente de gains sportifs immédiats mais dans une perspective globale et à long-terme.
Les dividendes de cette compétition mondialisée ne seront touchées par les générations à venir que si une stratégie cohérente, multisectorielle et ambitieuse vient accompagner ce pas majeur entrepris par nos autorités.
Réussir la CAN est un impératif collectif dont le succès repose d’abord sur l’engagement individuel de chacun.
Au soir de la finale du 11 février 2024, la vraie victoire de la Côte d’Ivoire ne sera pas lisible sur le tableau du magnifique stade Alassane OUATTARA d’Ebimpé.
Elle devra s’inscrire dans le livre de l’histoire des nations du monde.
Cette CAN est la nôtre et celle des générations futures.
Donnons-nous la main pour la gagner!
Michel Kizito BRIZOUA-BI
Avocat