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Sport Publié le 7 décembre 2023 | AIP

L’OSCS identifie les accidents de la circulation et les VBG comme des causes de perturbation de la cohésion sociale dans le Lôh-Djiboua

© AIP
L’OSCS identifie les accidents de la circulation et les VBG comme des causes de perturbation de la cohésion sociale dans le Lôh-Djiboua

Divo – La commission régionale de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS) du Lôh-Djiboua a identifié les accidents de la circulation et les violences basées sur le genre (VBG) comme étant des faits de perturbation de la paix et de la cohésion sociale dans la région.


Réunie mardi 05 décembre 2023 à la préfecture de région de Divo, dans le cadre de sa quatrième réunion trimestrielle 2023, la commission de l’OSCS du Lôh-Djiboua a été présidée par la représentante du préfet de région, Guéi Affoué Jeannette, secrétaire générale de la préfecture. Les représentants de la police, de la gendarmerie, de la chefferie traditionnelle, des guides religieux, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), ainsi que ceux des directions régionales de la Solidarité, de la Santé et de l’Education nationale et de l’Alphabétisation ont pris part à cette réunion.


Selon les données du centre de secours d’urgence (CSU) du Lôh-Djiboua, dirigé par le commandant Atta Kobenan Ernest, 533 accidents de la circulation, dont 410 cas impliquant des engins à deux et trois roues ont été enregistrés courant 2023. Ces accidents sont provoqués le plus souvent pour des raisons d’indiscipline et d’incivisme des conducteurs de ces engins.


Le commandant du CSU de Divo a recommandé de plus en plus de sanctions aux fautifs, car la sensibilisation semble connaître des limites, a-t-il fait remarquer.


La secrétaire générale Guéi Jeannette a déploré le nombre croissant de cas de viols et d’autres violences basées sur le genre enregistrés par les services compétents dans la région ces derniers mois, évoquant les causes liées au laxisme dans le traitement de ces cas par des juridictions compétentes, à l’interventionnisme des chefs traditionnels et guides religieux pour éviter des suites judiciaires à ce phénomène.


Mme Guéi a exhorté les forces de sécurité, les chefs traditionnels et guides religieux à traiter avec sévérité les cas de viols et de VBG qui sont portés à leur connaissance, afin qu’une suite judiciaire soit donnée pour sanctionner les responsables.


La solution à la réduction de ce phénomène tient en cette approche et non à des règlements à l’amiable qui entretiennent l’impunité, a déclaré la représentante du président de la commission régionale de l’OSCS dans le Lôh-Djiboua.


Selon l’OSCS, le manque de coordination dans la tenue des statistiques constitue une des difficultés dans l’aperçu global des problèmes, notamment la photographie exacte des situations à haut risque de perturbation de la cohésion sociale, des difficultés dans la promptitude des alertes.


Des efforts et stratégies ont été évoqués pour améliorer, en 2024, la collecte et l’harmonisation des données statistiques des situations.


Créé par décret le 28 février 2008, l’OSCS est un établissement public national à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté. Il a, entre autres missions, de définir et actualiser les indicateurs de solidarité et de cohésion sociale, développer des actions de sauvegarde et de promotion de la solidarité et de la cohésion sociale, évaluer l’évolution de la solidarité en tant que valeur sociale en Côte d’Ivoire.



Jmk/kp

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