Abidjan (AIP)- La directrice des Opérations pour la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée, Marie-Chantal Uwanyiligira, au terme de son audience mardi 21 novembre 2023 avec le Premier ministre Robert Beugré Mambé à Abidjan, a annoncé l’octroi de 7,3 milliards de dollars, soit un peu plus de 4 390 milliards de francs CFA, à la Côte d’Ivoire pour le financement de plus de 36 projets.
Pour la fonctionnaire de la Banque mondiale, ce fonds constitue l’un des plus gros dans la région et justifie que la Côte d’Ivoire est un partenaire de choix.
« Nous sommes convaincus sans aucun doute que la Côte d’Ivoire est un partenaire de choix de la Banque mondiale. Ce ne sont pas que des mots seulement, mais le programme que nous avons ici qui se chiffre à 7,3 milliards de dollars, soit plus de 4.390 milliards de francs CFA, est un des plus gros dans la région et justifie que vous êtes un partenaire de choix. C’est important pour les 28 millions d’Ivoiriens et même pour toute la région, parce que non seulement vous êtes un pays d’accueil, mais votre poids dans l’économie de l’Union monétaire ouest-africaine est extrêmement important », a déclaré Mme Uwanyiligira.
Pour elle, il s’agit d’un programme très vaste et important qu’il convient d’accélérer, afin de pouvoir réaliser des résultats sur le terrain.
Il s’agit aussi, à travers cette séance de travail avec le premier ministre ivoirien, de faire le point des différents projets et envisager les pistes pour accélérer le taux de décaissement des fonds dans le renforcement du partenariat entre l’institution financière internationale et la Côte d’Ivoire.
« Je dois dire qu’il y a beaucoup de choses à réaliser, j’ai eu le temps de visiter plusieurs localités du pays, du nord au sud, en passant par le centre et l’ouest. J’ai pu voir l’énorme travail que le gouvernement est en train de faire dans les domaines de la santé, de la protection sociale, des infrastructures routières, de l’éducation, de la protection des parcs, dans les secteurs productifs comme l’anacarde, le cacao et bien d’autres. Toutes ces réalisations et ces projets sont des choses qui changent la vie des gens et, en même temps, préservent et protègent l’environnement, en luttant contre le changement climatique. C’est pour dire que le programme actuel a des impacts sur le terrain », a-t-elle fait observer.
Mme Uwanyiligira a ajouté que la réussite de ces programmes signifierait que c’est toute la région qui se porterait mieux et la Banque mondiale qui pourrait ainsi réaliser sa mission de réduction de la pauvreté.
(AIP)
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