A l’unanimité des députés de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF), le projet de budget 2024 du Ministère du Commerce et de l’Industrie a été adopté, le vendredi 10 novembre 2023. Cette adoption fait suite à la présentation des programmes de l’année 2024 par le premier responsable de ce Département ministériel.
Devant l’Assemblée Nationale, en effet, Dr. Souleymane Diarrassouba a défini les 5 programmes au titre du budget-programmes 2024. Il s’agit de l’Administration générale, du Commerce intérieur, du Commerce extérieur, de l’Industrie et enfin, des PME-Artisanat.
« Le projet de budget 2024 du Ministère du Commerce et de l’Industrie s’élève à 40 907 792 624 FCFA, financé à 84,93% par le Trésor et 15,07% par les apports extérieurs », a-t-il indiqué. Puis, de rappeler que comparativement à l’année 2023, le projet de budget 2024 est en hausse de 18,21%, passant de 34 324 937 502 FCFA à 40 907 792 624 FCFA.
Dans son exposé des motifs, le Ministre Souleymane Diarrassouba a présenté les missions de son Département ministériel et a assuré de la poursuite des actions prioritaires en 2024. Ainsi, au niveau du Commerce intérieur, il s’agit de la protection du pouvoir d’achat des ménages par le renforcement de la lutte contre la cherté de la vie ; le renforcement de la surveillance du marché ; la poursuite de la construction des marchés de proximité, ainsi que la mise en place d’une flotte de camions pour le transport des produits vivriers.
Rappelant les actions initiées et les réalisations au cours des deux dernières années, il a noté des défis à relever pour la mise en place d’un tissu industriel fort et dynamique, la professionnalisation des artisans, le développement des PME et l’accroissement de l’investissement privé.
A juste titre, le Ministre du Commerce et de l’Industrie a demandé le concours des députés pour accélérer la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation et le développement de grappes d’une part et pour développer le secteur privé et l’investissement d’autre part. Ce, en vue de mettre en œuvre de nombreux chantiers, notamment la construction des infrastructures commerciales, industrielles et artisanales performantes.
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