À cette occasion, le nouveau président du Conseil supérieur de la magistrature a déclaré : « Je reviens parmi vous nanti d’une nouvelle expérience. Celle d’un droit peu usité dans les juridictions de droit commun, le droit constitutionnel, celle d’une procédure juridictionnelle assez spéciale qui a repoussé l’horizon de mes connaissances en droit, et surtout, la grande expérience du commerce des hommes pris aussi bien dans leur dimension humaine normale que dans leur dimension politique ». Poursuivant, M. Koné a indiqué mettre « son expérience » au service du Conseil supérieur de la magistrature. Par ailleurs, il a sollicité le concours de ses pairs pour la réussite de sa mission. « En retour, je serai heureux de bénéficier de la vôtre, celle résultant de la pratique des nouveaux textes, issus de la Réforme de cette Institution, mais aussi de votre meilleure connaissance des Juges de l’époque présente ».
Ensemble, nous devrons conjuguer nos efforts
« Chacun dans son rôle et à sa place, devra accepter de jouer sa partition, c’est-à-dire, exercer son office de Magistrat dans le strict respect de notre référence commune, la loi, et dans l’intérêt du peuple au nom duquel la Justice est rendue >>, a dit Mamadou Koné. Enfin, le président de la Haute cour de la magistrature a annoncé des assises pour déterminer une feuille de route. << Dès que les circonstances le permettront, et en liaison avec la Chancellerie, j’organiserai avec votre précieux concours, des assises pour déterminer une feuille de route du Conseil supérieur de la magistrature et, pourquoi pas, de la Magistrature tout court ».
Mamadou Koné, a par ailleurs, salué le travail de son prédécesseur, Chantal Nanaba Camara: « Vous avez ouvert la voie. Je m’efforcerai de la suivre et, à défaut de l’élargir, à tout le moins, d’entretenir les acquis que vous me léguez ».
Mamadou Ouattara avec L.Abdul