Au dernier jour du sommet Afrique-Russie à Saint-Pétersbourg, le président russe Vladimir Poutine et le président en exercice de l'Union africaine Azali Assoumani se sont exprimés à la tribune pour l'allocution de clôture. Et ils ont affiché leur satisfaction, même si l'unité n'a pas toujours été au rendez-vous de ces deux jours de sommet, que ce soit entre dirigeants africains ou entre Russes et Africains.
Une déclaration commune a été adoptée à l'issue de cette rencontre, prévoyant une coopération accrue dans les domaines de l'approvisionnement alimentaire, l'énergie et l'aide au développement. Elle appelle à « créer un ordre mondial multipolaire plus juste, équilibré et durable, s'opposant fermement à toute forme de confrontation internationale sur le continent africain », selon le texte publié sur le site du Kremlin.
Le texte prévoit aussi que Moscou aidera les pays africains à « obtenir réparation pour les dégâts économiques et humanitaires causés par les politiques coloniales » occidentales, y compris « la restitution des biens culturels » pillés.
Le président russe a annoncé que le sommet Russie-Afrique se tiendra désormais tous les trois ans et un « mécanisme de partenariat et de dialogue » sera créé pour les « questions de sécurité », y compris pour la lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire et le changement climatique.