Grand-Bassam, Côte d’Ivoire (Top News Africa) Au terme des deux jours de réflexion à Bassam sur l'héritage de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football Côte d'Ivoire 2023, les experts ont adopté à l’unanimité, ce vendredi 21 juillet 2023, une dizaine de mesures pour la pérennisation et la rentabilité du patrimoine de la CAN après la compétition.
A l’initiative du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations, Côte d’Ivoire 2023 (COCAN), des experts venus du Maroc, du Cameroun, de la France ainsi que des sommités ivoiriennes du monde du sport, ont réfléchi les 20 et 21 juillet 2023 à Grand-Bassam, sur l’héritage de la CAN, après le coup de sifflet final de la compétition.
Ce séminaire qui a été présidé, François Albert Amichia, le président du COCAN, avait pour objectif générale d’approfondir les réflexions sur le développement et la mise en œuvre d’une stratégie pour l’héritage de la CAN 2023 à la lumière des expériences menées en Afrique et ailleurs dans le monde.
Les participants ont eu l’occasion d’analyser le contexte national et international, de partager des expériences en matière d’héritage de la CAN, d’identifier des défis et de formuler des recommandations dans la perspective de la mise en place d’une stratégie de gestion de l’héritage de la CAN 2023.
Ainsi au terme des travaux qui ont consisté à passer au peigne fin les différentes thématiques qui ont été abordées au cours des ateliers, les séminaristes ont arrêté une dizaine de mesures en vue de pérenniser et rentabiliser le patrimoine que lèguera la CAN, après le déroulement de la compétition.
Ils ont suggéré que des mesures soient prises pour le maintien de l’attractivité des stades par une meilleure stratégie de mobilisation du public, de conserver les objets relatifs au sport (mascotte, ballons, maillots, timbre, tickets, sifflets, supports audiovisuels etc..) en vue de constituer la mémoire de la CAN et susciter des opportunités d’emplois pour les jeunes volontaires de la CAN.
Les acteurs ont jugé utile qu’une réflexion sur la politique sportive post-CAN soit menée pour la tenue régulière des grands événements sportifs internationaux en Côte d’Ivoire, de prendre en compte les réalités locales pour la construction d’un modèle économique et de gouvernance, et de mener des réflexions avec les partenaires.
Ils appellent à définir et opérationnaliser des approches innovantes (business model…) pour la mobilisation de ressources nécessaires à l’entretien des infrastructures dédiées à la CAN 23, à l’optimisation des charges d’exploitation et d’entretien des stades ainsi que la conduite d’une étude d’impact socio-économique de la CAN.
‘’L’ensemble de ces recommandations seront rapportées dans le rapport final du séminaire à l’effet de permettre au COCAN d’en assurer une meilleure mise en œuvre’’, a indiqué le président du comité scientifique, le professeur Yacouba Konaté qui a prononcé la synthèse des travaux.
Dans son mot de clôture, le président du COCAN, M. Albert François Amichia a rassuré du bon usage des recommandations que son organisation va en faire et de surtout les soumettre de primo au Premier ministre, Patrick Achi.
Les camerounais Joseph Antoine Bell et Françoise Felix Ewane ainsi que les marocains Fouad El Alaoui et Rachid Naifi qui sont intervenus à l’ouverture du séminaire comme des témoins, ont partagé leurs riches expériences en la matière à ce séminaire qui s’est clôturé dans la station balnéaire de Grand-Bassam sur des notes d’espoir d’une bonne CAN en terre ivoirienne.
Sous l'égide de la Confédération africaine de football (CAF), la Côte d’Ivoire abritera la 34e édition de la CAN qui se tiendra du 13 janvier au 11 février 2024.
Elle est placée sous le sceau de l’hospitalité et sera disputée dans six stades répartis entre cinq villes notamment à Abidjan (Sud), Yamoussoukro (Centre), Bouaké (Centre-nord), Korhogo (Nord) et San-Pedro (Sud-Ouest).
DNG/ls/Top News Africa