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Sport Publié le 21 juin 2023 |

En Côte d’Ivoire, les maisons d’édition se multiplient, pour le meilleur et pour le pire

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En Côte d’Ivoire, les maisons d’édition se multiplient, pour le meilleur et pour le pire

Samedi 17 juin à Abidjan, une nouvelle maison d’édition a célébré son lancement officiel : La Case des lucioles. Avec un catalogue restreint de trois recueils de poésie urbaine, chacun écrit par un slameur ivoirien, elle est le dernier bourgeon d’un secteur en pleine floraison. Nimba, L’Empyrée, GNK, Vallesse… Au Salon international du livre d’Abidjan (SILA), en mai, les maisons d’édition nouvelles-nées étaient nombreuses à être venues tenter de se faire une place entre les adolescents en sortie scolaire et les accolades des écrivains reconnus.


Le phénomène est récent dans un pays où l’histoire de l’imprimé a à peine une soixantaine d’années. La période postcoloniale houphouëtiste a vu naître les premières maisons d’édition : d’abord le Centre d’édition et de diffusion africaine (CEDA), dès 1961, puis les Nouvelles éditions africaines (NEA) Côte d’Ivoire, devenues par la suite Nouvelles éditions ivoiriennes (NEI), avant la fusion des deux groupes au sein des éditions NEI-CEDA. Dans les années 1990 et 2000, le marché du livre, scolaire en particulier, s’est libéralisé et une douzaine de nouvelles sociétés ont été créées.Le secteur s’est démocratisé mais, en l’absence d’instances de validation, c’est le marché qui dicte sa loi et la qualité littéraire n’est pas toujours au rendez-vous.




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