En Côte d’Ivoire, le parti d’opposition de Laurent Gbagbo, le PPA-CI, tenait hier, jeudi 13 avril, une conférence de presse. Le parti a notamment fait le point sur les changements opérés un an après le dialogue politique. L’occasion de réitérer une demande : celle d’une amnistie de l’ancien chef de l’État.
Pour le PPA-CI, le dialogue a permis d’avoir des « avancées », avec notamment, la réintégration de certains fonctionnaires dans les services publics. Mais cette démarche reste incomplète : le PPA-CI demande aux ministres de la Justice et de l’Intérieur, de se pencher sur le cas des magistrats et des policiers de retour d’exil, qui n’ont toujours pas été réintégrés à leurs postes.
Autre question : celle de l’amnistie de l’ancien président, Laurent Gbagbo, qui a certes été acquitté par la CPI, mais reste sous le coup d’une condamnation à vingt ans de prison en Côte d’Ivoire. Or la grâce présidentielle accordée par le chef de l’État ivoirien l’été dernier, ne lui permet pas de recouvrer ses droits civiques.